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Réseaux Sociaux : mieux vaut bien réfléchir avant de poster…

Ce que l’on publie sur les réseaux sociaux n’est pas neutre et peut aujourd’hui avoir de grosses répercussions sur notre vie privée et professionnelle…


3% de l’ensemble des utilisateurs de médias sociaux ont subis une mise à pied disciplinaire ou perdu leur emploi. La raison ? Une publication inappropriée sur les réseaux sociaux.

C’est l’une des principales conclusions de la dernière étude mondiale commanditée par Kaspersky* et soulignant la nécessité d’anticiper les répercussions potentielles de tout contenu avant de le poster sur les réseaux sociaux.


Réseaux sociaux : des implications tout sauf virtuelles…


Si plus de la moitié des utilisateurs (56 %) à travers le monde sont actifs sur les réseaux sociaux depuis maintenant une décennie, beaucoup d’entre eux continuent encore à poster un contenu de manière irréfléchie qui peut leur coûter le respect, une amitié et, même dans certains cas, leur travail !

Plusieurs incidents très médiatisés ont démontré l’impact que peuvent avoir les publications sur les réseaux sociaux.

Début 2021, Gina Carano, l’actrice de la série The Mandalorian, a été renvoyée par la société de production Lucasfilm après avoir posté des commentaires politiques controversés sur Instagram.

Un participant de The Voice en France a été renvoyé par la production avant la diffusion de l’émission à cause de tweets homophobes postés quelques années auparavant.

La justice est également attentive à ce qui se passe en ligne. Lors des élections de Miss France en décembre 2020, une candidate a été insultée à cause de son nom hébraïque, ce qui a conduit au jugement et à la condamnation de sept personnes pour posts racistes. Nos actions en ligne peuvent clairement avoir un impact sur nos vies.

Ces exemples soulignent à quel point il est important de réfléchir aux conséquences de ce que nous publions – et peut-être même de parcourir notre historique pour supprimer tout contenu potentiellement offensant ou embarrassant oublié.


Le coût personnel des publications négatives


Alors que 3 % des utilisateurs de réseaux sociaux au niveau mondial (même nombre en France) avouent avoir eu des problèmes au travail à cause de leurs publications, près d’un sur six (16 %) s’est brouillé avec un proche à la suite de commentaires partagés en ligne et plus d’un sur cinq (22 %) a exprimé un avis sur le coup de l’émotion, regretté plus tard. Ce chiffre s’élève à 29 % chez les 18 / 34 ans.

« Sur mon compte professionnel, ma page Instagram, je n’ai jamais regretté avoir posté un contenu, certainement parce que j’ai une certaine conscience de la portée de ce que je poste et me responsabilise.

Par contre sur Facebook quand j’étais jeune, oui ça m’est arrivé ! On n’a pas conscience à ce moment-là des conséquences !

Aujourd’hui on sensibilise beaucoup plus au problème de la confidentialité des données et de leur accessibilité, et heureusement ! Mais à l’époque pas du tout ! J’ai posté des photos de soirées sans réfléchir au fait qu’elles resteraient sur Internet ! »  

explique TheGingerChloé lors d’un échange sur le podcast Cyberpop.



En outre, 12 % des personnes interrogées (8 % en France) déclarent avoir exprimé un point de vue politique regretté par la suite.

Et, dans les mêmes proportions, 13 % avouent avoir utilisé un langage insultant sur les réseaux sociaux, les Australiens (25 %) et les Américains (22 %) arrivant en tête de liste.

Parfois, le contenu issu d’autres personnes peut être également sujet à controverses. En 2021, l’auteure-compositrice-interprète Billie Eilish s’est excusée publiquement après l’apparition sur TikTok d’images postées par des tiers et remontant à plusieurs années, la montrant en train d’utiliser une insulte raciale et de se moquer des accents non-anglophones.


Que doit-on considérer avant de poster ?


En plus de la possibilité d’offenser des personnes ou de diviser l’opinion, nos messages peuvent également compromettre notre identité et notre sécurité en ligne.

Avons-nous partagé un contenu indiquant notre adresse et le fait que nous sommes actuellement en vacances ? Avons-nous donné un nom de famille qui pourrait être utilisé contre nous dans le cadre d’un vol d’identité ?

Il est vraiment important de prendre conscience de ce que nous publions afin que nous puissions profiter pleinement des réseaux sociaux en toute sécurité.

Alors qui et que doit-on considérer avant de faire ce dernier clic ?

Si selon cette étude, la plupart des répondants affirment prendre en considération les implications de leurs contenus sur leur famille (58 %) et amis (55 %) avant tout partage sur les réseaux sociaux, ils sont plus de 43 % (et cela monte même à 62 % en France) à ne pas tenir compte des conséquences sur leurs employeurs actuels et futurs.

Ce chiffre pourrait partiellement expliquer le pourcentage d’utilisateurs dans le monde ayant eu des problèmes au travail en raison de leurs publications.

Un autre facteur à prendre en compte est l’état d’ébriété. Plus d’un répondant sur dix (11 %) admet avoir posté sur les réseaux sociaux en situation d’ivresse et l’avoir regretté plus tard. En Australie, ce chiffre est multiplié par deux (22 %) !


« S’il est tentant de poster de manière spontanée, il faut toujours prendre un moment pour réfléchir à la façon dont notre message pourrait être perçu par d’autres membres de la société.

Il est conseillé de ne pas publier un contenu qui risque de diviser nos amis, notre famille ou de compromettre notre travail.

La clé est de faire preuve du même respect que celui que nous manifestons dans la vie réelle.

La « dissonance cognitive » perpétrée par les réseaux sociaux implique que nous ne pouvons pas voir la réaction physique de la personne à qui nous parlons, et ainsi ne pas être à même d’évaluer son ressenti sur ce que nous partageons. »

conseillent les experts de Kaspersky.








*Méthodologie

Etude commanditée par Kaspersky et menée par Opinium Research entre le 18 et le 31 mai 2021 auprès de 15 682 adultes dans 25 pays, dont la France, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, les Pays-Bas, le Chili, le Mexique, l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Japon, la Russie, la Turquie, les États-Unis, la République tchèque, la Hongrie, l’Afrique du Sud, l’Autriche, Singapour, le Vietnam, l’Australie et les Émirats arabes unis.







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