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[Etude] Avec 20% de croissance annuelle, le cloud représentera 8% des dépenses informatiques d’ici 2015

Au-delà de l’effervescence médiatique, le Cloud Computing s’impose peu à peu dans les entreprises. D’après les prévisions de Xerfi, la croissance annuelle moyenne du marché s’établira à 20% entre 2013 et 2015.

 

Au-delà de l’effervescence médiatique, le Cloud Computing s’impose peu à peu dans les entreprises. D’après les prévisions de Xerfi, la croissance annuelle moyenne du marché s’établira à 20% entre 2013 et 2015.

 

 

Ce dynamisme s’explique essentiellement par le développement de l’offre : essor des couches inférieures du Cloud Computing (infrastructures et plates-formes), basculement progressif des éditeurs de logiciels en mode SaaS et structuration croissante du marché (émergence de leaders, nouveaux entrants, etc.).

L’essor du cloud computing se confirme en France où le marché a encore progressé de plus de 20% en 2013 pour atteindre 3,4 milliards d’euros.

 

Des avantages qui séduisent les décideurs …

De plus en plus de projets informatiques intègrent désormais une composante Cloud Computing. Compte tenu de la saisonnalité ou de la forte croissance de certaines de leurs activités, les entreprises sont en particulier séduites par la flexibilité et la souplesse permises par le Cloud. Les gains de temps dans le déploiement de nouvelles ressources informatiques, les mises à jour automatiques et l’absence de maintenance rencontrent également un écho financier favorable auprès des directions. C’est d’autant plus vrai que le modèle économique de « l’informatique dans les nuages » est fondé sur le paiement à l’usage. Les DSI perçoivent avant tout le Cloud Computing comme une manière efficace de proposer de nouvelles applications Internet et collaboratives aux membres de l’entreprise. Toutefois, dans l’esprit des décideurs IT, la veille et la collecte d’informations sur l’ensemble des dimensions du Cloud Computing l’emportent encore aujourd’hui sur le déploiement de projets d’envergure.

… mais des freins qui sont encore tenaces

Force est de constater que le Cloud Computing a de beaux jours devant lui. Les barrières à son adoption se lèvent progressivement, mais restent cependant encore fortes. Le Cloud Computing ne peut ainsi encore prétendre être une alternative globale en raison de ses trop nombreuses zones d’ombres. L’étude de Xerfi analyse ainsi les principaux freins et menaces à une accélération des déploiements du « nuage » dans les entreprises et les enjeux associés. Parmi les principaux obstacles à une plus grande pénétration du Cloud Computing figurent notamment la localisation des données et l’absence de cadres réglementaires et juridiques dédiés, d’après le ressenti des décideurs informatiques. La réversibilité de l’infrastructure, la sécurité juridique et la récupération des données sont également régulièrement citées.

Les acteurs des TIC lorgnent tous le Cloud Computing

Le Cloud Computing représentera près de 8% des dépenses informatiques des organisations à l’horizon 2015, d’après les prévisions de Xerfi.

Dans la mesure où la progression du Cloud se traduira par une réallocation des dépenses informatiques, un nombre croissant d’opérateurs ont pénétré ce marché pour prendre une part du gâteau : précurseurs (Google, Amazon, Salesforce.com), éditeurs de logiciels (Microsoft, Oracle, SAP, VMware), poids lourds des services informatiques (IBM, HP, Capgemini), opérateurs télécoms (Orange, SFR), hébergeurs (OVH, Telecity) ou encore constructeurs (Dell, Apple). S’y positionner implique toutefois d’intégrer de nouveaux modèles économiques reposant notamment sur une maîtrise technique pointue des solutions et une expertise de la facturation à l’usage. Seule la capacité des offreurs à proposer une promesse de valeur claire et facilement identifiable favorisera l’évangélisation du marché et l’adoption plus massive de la technologie.

Le projet de Cloud à la française « Andromède » semble avoir joué un rôle de catalyseur pour les sociétés françaises, longtemps spectatrices. Ainsi SFR, Orange, Atos, Capgemini, Dassault et Thales en tête n’hésitent plus à afficher leurs ambitions en la matière.

Pour consulter l’étude complète cliquez ici

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