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e-Commerce

Le nouveau modèle e-commerce frugal : faire plus avec moins…

L’inflation et les nouveaux comportements d’achats obligent les marques à repenser leur modèle e-commerce ainsi que leurs investissements.



La crise sanitaire de 2020 a fait évoluer à une vitesse fulgurante les habitudes de consommation, les magasins physiques ont peu à peu laissé place aux plateformes e-commerce, plus compétitives, plus rapides, avec une expérience client de plus en plus en phase avec les besoins des consommateurs. C’est l’avènement du Phygital…



Par François Massemin, Directeur Europe du Sud, chez commercetools




Une baisse de l’investissement technologique

Avant 2021, l’investissement technologique dans l’e-commerce était en plein développement en raison de l’importance croissante de la digitalisation des entreprises et des modes de consommation en ligne.

Depuis deux ans, après le boom lié au Covid, les investissements se réduisent, dû notamment au contexte international et aux amortissements des investissements qui étaient nécessaires pour confronter la crise sanitaire , mais aussi des défis réglementaires ou même des évolutions technologiques qui déplacent l’accent vers d’autres segments, tels l’intelligence artificielle.

S’ajoute à cela, la crise économique avec des consommateurs qui dépensent moins depuis, ou différemment.

Ces derniers s’orientent vers des modèles plus abordables financièrement, comme Lidl, leader du discount, qui a lancé récemment son site marchand de produits non alimentaires, mais aussi l’explosion de la seconde main.

Les marques se retrouvent alors dans l’obligation de repenser leur modèle e-commerce ainsi que leurs investissements.


La naissance d’une nouvelle forme de commerce sans limite 

Les entreprises révolutionnent leur approche. Pour survivre et s’adapter, elles recherchent une solution modulaire qui libère la créativité pour des expériences d’achat supérieures.

Les marques, désormais, peuvent et doivent réduire les coûts et accélérer la mise en œuvre grâce à cette flexibilité. 

Dans cette optique, elles se tournent vers le commerce composable pour bâtir des sites agiles, intégrant des innovations en temps réel pour répondre aux attentes des consommateurs et anticiper les futurs besoins.

Prenons l’exemple de Danone qui avait besoin de créer une solution d’e-commerce pour faire face à la pénurie de lait maternisé.

Avec les bons outils, Danone a pu créer des expériences en ligne personnalisées pour les consommateurs sur plusieurs marchés en quelques semaines.

L’entreprise a ainsi ajouté des règles pour limiter le nombre d’unités achetées, afin de s’assurer que la pénurie dans les magasins ne se reproduise pas en ligne.

Une configuration similaire a été mise en œuvre sur les marchés gravement touchés par le COVID-19, avec l’ajout d’une fonction de panier sur les sites web des marques.

Ces fonctions ont aidé les consommateurs à accéder aux produits nutritionnels qu’ils ne pouvaient pas trouver en magasin.

La rentabilité d’un investissement en e-commerce repose alors sur trois piliers : la flexibilité, l’agilité et l’évolutivité.

La flexibilité implique une adaptation rapide aux changements de marché, facilitant la personnalisation de l’apparence et des fonctionnalités du site, ainsi que l’intégration de nouvelles technologies.

L’agilité permet de saisir opportunités et défis en prenant des décisions éclairées, expérimentant de nouvelles idées tout en maintenant la stabilité opérationnelle et en analysant en temps réel pour ajuster les stratégies.

Enfin, l’évolutivité assure des performances constantes face à la croissance en adaptant les infrastructures techniques, le tout grâce à des technologies de cloud, de mise en cache et d’optimisation.

Ces caractéristiques offrent la capacité de s’adapter rapidement aux fluctuations du marché, de gérer efficacement la croissance et de créer une expérience client remarquable.

Les marques qui adoptent l’approche de la composabilité ont tout intérêt à exploiter cette technologie pour en tirer le meilleur parti.

L’étude Gartner de 2022 sur les DSI et les responsables IT souligne que seulement 6% des entreprises possèdent une haute composabilité commerciale.

Cependant, parmi celles-ci, 63% ont surpassé leurs pairs et concurrents en termes de performances globales, comparé à 42% des entreprises à composabilité modérée et 19% à faible composabilité.

Une fois qu’une marque a investi dans l’établissement d’une base composable solide, il est judicieux d’appliquer les mêmes principes et technologies à l’ensemble de l’organisation.

Cette démarche permet d’atteindre un niveau élevé de composabilité commerciale et de constamment se démarquer des concurrents…






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