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Les marketeurs sont les premiers adeptes de l’IA

En France, les directions marketing sont celles qui sont les plus ouvertes à l’utilisation de l’IA, loin devant des fonctions juridiques ou financières bien plus sceptiques…


L’adoption de l’intelligence artificielle dans les entreprises françaises progresse à des vitesses très variables selon les départements.

Le dernier rapport de Freshworks met en lumière des écarts notables entre services enthousiastes et secteurs encore frileux.

Si les marketeurs sont les plus ouverts à utiliser l’IA, les professionnels du juridique et de la finance figurent parmi les sceptiques. Décryptage.



Une adoption inégale de l’IA selon les fonctions

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les environnements professionnels n’est plus une option : elle devient un levier essentiel de performance et de compétitivité.

Mais tous les services ne l’accueillent pas avec le même enthousiasme. Selon le rapport de Freshworks, les disparités d’adoption de l’IA en France sont marquées.



Le marketing en tête de peloton

Sans surprise, les départements marketing se positionnent comme les plus ouverts à l’automatisation intelligente.

Peu de professionnels du secteur expriment de réticence à déléguer certaines tâches à l’IA.

Une attitude qui traduit une volonté claire de tirer parti de la technologie pour renforcer les activités créatives, affiner les stratégies et optimiser la production de contenu.



Des secteurs juridiques et financiers plus prudents

À l’autre extrémité du spectre, les services juridiques apparaissent comme les plus réticents : 28 % des professionnels du droit ne souhaitent déléguer aucune tâche à l’intelligence artificielle.

Les équipes comptables et financières suivent de près avec un taux de réticence de 26 %.

Ces chiffres témoignent d’une prudence accrue dans des domaines où la rigueur, la conformité et la sensibilité des données sont primordiales.



Service client et ressources humaines : entre méfiance et ouverture

Le service client reste encore partagé : 21 % des professionnels refusent d’utiliser l’IA dans leurs missions.

Les ressources humaines, elles, montrent une plus grande ouverture, bien que 19 % des collaborateurs du secteur expriment encore des réserves.

L’enjeu pour ces fonctions réside dans l’équilibre entre automatisation des processus et maintien d’une relation humaine de qualité.


L’informatique et les ventes : champions de la confiance technologique

Les départements informatiques, experts en technologie, affichent logiquement le plus faible taux de résistance à l’IA : seulement 4 % des professionnels interrogés se montrent réticents.

Les équipes commerciales s’en sortent également très bien, avec un taux d’opposition limité à 9 %, révélant une volonté d’exploiter l’IA pour gagner en efficacité dans le suivi client, la prospection ou l’analyse des performances.



Une adoption qui doit rester humaine et contextualisée

Le rapport de Freshworks souligne une réalité fondamentale : l’adoption de l’IA ne peut être uniforme.

Chaque service, chaque métier, chaque culture d’entreprise doit avancer à son propre rythme, en tenant compte des spécificités de ses missions et de ses collaborateurs.


Pour les entreprises, l’enjeu sera donc d’accompagner ce changement de manière progressive, humaine et adaptée – en misant sur la pédagogie, la transparence, et une vision équilibrée entre innovation et responsabilité.






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