Snapchat a voulu comprendre dans quel état d’esprit sont ses utilisateurs français, de quelle manière ils essaient trouver du réconfort pendant le confinement, comment ils maintiennent le lien avec l’extérieur, ou s’informent…
Et pour mieux comprendre les résultats de cette étude*, Snapchat a demandé au psychologue et psychanalyste Michael Stora, spécialiste des mondes numériques, d’analyser en détails les réponses des utilisateurs de la plateforme.
Au cours des dernières semaines, Snapchat a constaté une forte augmentation de l’engagement sur sa plateforme à travers le monde, provenant en grande partie de l’augmentation de la communication entre amis proches.
Où aller chercher le bien-être en période de confinement ?
De toutes les activités qui permettent aux Snapchatters de trouver du réconfort, “rester en contact avec sa famille et amis” arrive largement en tête avec 62% ce qui prouve bien qu’en ces temps difficiles garder le lien avec les siens est une source évidente de bien-être.
Arrivent ensuite les pratiques vidéo-ludiques comme les jeux vidéo (d’ailleurs recommandés par l’OMS avec la nouvelle initiative, #PlayApartTogether), sur console ou sur mobile (61%), la TV et les films (55%), loin devant la pratique du sport ou de la méditation (32%) et l’information (24%).
« Le confinement vient révéler chez chacun de nous notre capacité à être seul ou seul ensemble. Je suis en famille, en couple, seul, chacun va devoir composer avec des liens confinés et donc obligés.
Les liens numériques sont justement là pour pallier à ces sentiments de confinement. Cette situation est aussi une occasion de se retrouver » explique Michael Stora.
« Génération connectée, le lien virtuel est aussi naturel que le lien réel. L’important c’est de pouvoir partager des émotions. D’ailleurs, en deuxième place arrive les jeux vidéo et nous savons que c’est aussi un espace récréatif que l’on partage. Pour les Gamers, rien de plus naturel que le confinement » poursuit-il.
L’image et la vidéo pour combler la distance et l’isolement
Pour garder le lien avec leurs proches les snapchatters français privilégient les appels téléphoniques ou vidéo (73%), ou Snapchat (69%), aux réseaux sociaux (64%) ou aux sms ou aux tchats (63%).
Ces résultats révèlent l’importance de l’aspect visuel dans nos modes de communication.
En effet l’image et la vidéo jouent un rôle clé en permettant de combler la distance voire parfois colmater l’angoisse de la séparation ou de l’isolement.
Comme l’explique Michael Stora : « Le contact visuel semble prendre de l’ampleur et vient surement révéler que prendre l’autre par la vue, est un mécanisme pour lutter contre l’absence du corps de l’autre. Pallier à la séparation passe par un contact moins « froid » que l’écrit. La voix et le regard vont combler l’absence du toucher »
Pour lutter contre les effets nocifs que la situation de confinement pourrait avoir sur ses utilisateurs du monde entier, Snapchat a lancé de nouvelles ressources d’assistance pour les Snapchatters souffrant d’anxiété, de dépression ou de stress.
Snapchat a accéléré le lancement d’une nouvelle fonctionnalité, « Here For You », qui met en avant les ressources issues d’experts partenaires locaux lorsque les Snapchatters recherchent certains sujets liés à la santé mentale, l’anxiété, la dépression, le stress, les pensées suicidaires, le chagrin ou même l’intimidation…
Se retrouver soi-même comme source de bien être ?
Les Snapchatters français ont en effet prévu de mettre à profit cette période pour :
- développer leurs activités personnelles et prendre soin d’eux (57%),
- faire du sport (55%),
- prendre des cours en ligne (34%)
« Une envie profonde de se retrouver soi-même, d’essayer de développer un mental et un physique forts, caractérise cette génération » explique le psychologue.
« Le repli sur soi dans le corps maison, montre à quel point le self care était déjà présent pour la génération des millenials qui faisait de cette tendance un acte volontaire de retraite nécessaire.
Avec le confinement, le well being devient une forme d’injonction que l’on se fait à soi-même, dont l’exercice physique à grand renfort d’application fait que nous devenons les coachs de nous-mêmes ».
« Mon bien être c’est le bien être des autres et de la planète »
Les Snapchatters français se montrent également préoccupés par les autres.
Grâce à une nouvelle gamme d’outils créatifs, les Snapchatters ont rapidement partagé avec leurs amis les bonnes pratiques approuvées par les experts.
Snapchat a déjà lancé trois Lenses en relation avec le COVID-19, dont une à l’échelle mondiale avec des conseils de l’Organisation Mondiale de la Santé sur les façons de se protéger.
Malgré la propagation du COVID-19 dans le monde entier, les Snapchatters restent étroitement en contact avec leurs amis, trouvent facilement des Stories contenant des informations pertinentes et précises sur les façons de se protéger, et ont la possibilité de faire des dons et de sensibiliser aux efforts qui peuvent faire la différence. Ces Lenses ont atteint près de 130 millions de Snapchatters à travers le monde.
Ils s’inquiètent d’ailleurs plus pour la santé de leurs amis et leur famille (81%) que pour la leur (44%). Seulement 30% se déclarent inquiet de l’impact de la situation sur les études, et 22% sur l’état de leurs finances.
L’avenir de la planète est également une des plus grandes préoccupations des Snapchatters en cette période compliquée : pour 72% d’entre eux en France, un environnement moins pollué est l’un des impacts les plus positifs de cette situation et 41% considèrent que passer plus de temps avec leurs proches est l’un des principaux aspects positifs de la situation.
« Les bénéfices secondaires du confinement apparaissent comme la projection d’un idéal. Moins de pollution, être entouré de sa famille et des changements d’habitude de vie. Une nouvelle philosophie, qui nous révèle bien ce paradoxe entre des enjeux planétaires écologiques et un bien être centré sur soi et sa famille ».
Ils se déclarent d’ailleurs prêt à aider les autres. 51% des Snapchatters français ont aidé, ou prévoient de le faire, quelqu’un de vulnérable, 53% des femmes vs 49% pour les hommes
22% des Snapchatters français savent à qui s’adresser pour proposer leur aide, un chiffre qui atteint 27% parmi le Snapchatters de 35 ans et plus.
Le bien-être passe aussi par une bonne information
63% des Snapchatters français savent comment se protéger ou protéger les autres du virus, un chiffre qui atteint 68 % parmi les Snapchatters de 35 ans et plus.
Les Snapchatters français de 13-17 ans se tiennent informés sur le Coronavirus principalement grâce à la TV (83%), grâce à Snapchat (35%) ainsi que des sites d’informations en ligne (35%).
Plutôt que de proposer un flux d’informations ouvert, Discover – la plateforme de contenus de Snapchat – est conçue et exige que les chaînes d’informations présentées sur Discover soient vérifiées.
Pour y parvenir, Snapchat collabore avec des partenaires sélectionnés, notamment les Centres de contrôle et de prévention des maladies, l’Organisation Mondiale de la Santé et certains des organismes d’informations les plus fiables du monde.
À ce jour, plus de 445 reportages ou émissions de Discover ont été produits autour du COVID-19, et plus de 68 millions de Snapchatters dans le monde ont consulté des contenus liés à COVID-19 sur Snapchat.
En France, sur la nouvelle chaîne Snap “Allô Docteurs”, Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes, les deux médecins les plus populaires de France, répondent déjà depuis quelques semaines, aux questions des Français, notamment les plus jeunes, sur le coronavirus.
Enfin 72% des Snapchatters français estiment avoir suffisamment d’information pour éviter d’être exposés au virus.
« La télévision est revenue au premier plan car elle fédère à nouveau toute la famille, mais aussi elle représente une valeur nationale et identitaire forte. L’information retrouve son statut d’une autorité verticale. Snapchat en seconde position nous montre tout de même que je vais pouvoir m’approprier l’info au doigt et à l’œil. » explique Michael Stora.
En cette période troublée, pouvoir compter et échanger avec ses amis les plus proches est non seulement un élément clé du bien être des adolescents et jeunes adultes mais une quasi nécessité comme l’explique justement Michael Stora:
“ Le terme même d’amis a été mis à rude épreuve par certains réseaux sociaux, galvaudé par la course aux likes.
Pourtant à l’adolescence et chez les jeunes, le désir d’établir une relation intime à l’autre que soi, à l’abri du regard des autres et des adultes est fondamental.
La construction identitaire, qui se fait au moment de l’adolescence, ne peut pas et ne doit pas s’arrêter en raison du confinement…
C’est pour cela qu’une plateforme comme Snapchat, qui favorise les relations intimes et à l’abri des regards, donne aux millennials la possibilité d’oser dire, d’être soi, essentiels en cette période d’isolement.
En outre la plateforme permet de manier le second degré qui est une soupape nécessaire pour relâcher la pression et faire face aux injonctions de la société et des parents qui leurs imposent d’être toujours plus performants.
Cette période de la vie qu’est la jeunesse, faite souvent de doutes, nécessite des espaces de conversations rassurants ou l’on retrouve ses véritables amitiés, sans faux semblants.”
*Méthodologie :
Sondage réalisé auprès de 1315 snapchatters français sur la période du 27 au 29 mars 2020.