Plus de 9 français sur 10 ont des doutes quant à l’authenticité des avis de consommateurs en ligne. Pour palier ce manque de confiance, 85% d’entre eux se disent favorables à une législation pour mieux contrôler ces retours d’expérience …
Selon une étude Trusted shops/Opinion way, les recommandations en ligne ne bénéficient pas de la confiance des internautes Français.
Bien que 64 % des Français voient dans les avis clients une source d’information sur un produit ou un service, 92 % pensent qu’ils ne seraient pas tous authentiques et 86 % considèrent qu’il est difficile de distinguer un avis fiable d’un avis rédigé par un client fictif.
La transparence des sites e-commerce aussi remise en cause
La mise en place d’une législation visant à contrôler ces retours d’expérience apparaît donc comme utile pour 85% des personnes interrogées, et très utile pour 49%.
Car malgré les vérifications d’usage (hétérogénéité des avis, réponse de l’entreprise, profil du commentateur), une grande majorité des français reste sceptique quant à la transparence des e-commerçants sur le sujet
« Au-delà de l’authenticité des avis partagés, les Français mettent en cause la transparence des sites de vente en ligne », indique une enquête Trusted Shop. « Ils sont ainsi 79 % à penser que les commerçants publient de faux avis sur leurs concurrents et 68 % estiment que les avis représenteraient souvent de la publicité déguisée. Enfin, pour 71 %, il y aurait une rétention d’information, avec des avis négatifs qui ne seraient pas toujours publiés. »
Cette enquête est publiée alors que la secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, porte dans son projet de loi pour une République Numérique un article 15 visant à mieux informer les clients sur les avis proposés, de façon à lutter contre les faux.
Pour Trusted Shop, des indices permettent en attendant de départager vrais et faux. « Différentes évaluations mixant des retours positifs, neutres et négatifs sont plus vraisemblables qu’une cohorte de louanges ininterrompue », indique en exemple le prestataire.