La Fabrique à Jeux et à Buzz publie son nouveau « Baromètre semestriel sur les Jeux Marketing » qui analyse les évolutions du secteur et les tendances des 6 derniers mois.
Parmi les enseignements à retenir: plus de réseaux sociaux, plus de multicanal et plus de constitution de bases de données consommateurs.
Les chiffres présentés sont issus de l’analyse des opérations de jeux organisées par l’agence pour ses clients et réalisées sur une base de plus de 1 million de joueurs participants, tous canaux confondus (web, Facebook, mobile, tablette, point de vente). Ces opérations ont été réalisées pour des annonceurs issus de secteurs variés : grande distribution, tourisme, média, banque, finance, énergie…
Pourquoi les marques utilisent-elles le levier « jeux » ?
1. Avant tout pour créer du trafic, collecter des contacts optin, accroître sa notoriété
67% des annonceurs s’appuient sur des opérations de jeux pour créer du trafic sur leur site. Une tendance qui continue à se développer rapidement puisqu’ils n’étaient que 40% au 1er semestre 2012 et 61% au 2nd semestre 2012.
67% d’entre eux visent également la collecte de contacts optin (64% au 2nd semestre 2012). Un objectif qui reste prioritaire pour constituer ou développer une base de contacts qualifiés qui permettra de diffuser des communications personnalisées et ciblées.
50% se fixent des objectifs de branding ou de notoriété pour accroître la visibilité de leur marque, produit ou service, notamment en période de lancement commercial. Depuis 2 ans, l’attrait des opérations de jeux dans un objectif de branding tend à décliner : 61% des annonceurs faisaient appel aux jeux marketing pour augmenter leur notoriété au 1er semestre 2012, seulement 54% au 2ndsemestre 2012.
2. Au pied du podium : pour recruter des fans sur Facebook et qualifier ses contacts
Les annonceurs sont désormais 47% à utiliser une application Facebook pour organiser une opération de jeux et recruter des fans. Ils n’étaient que 28% début 2012, soit une hausse de 68% !
Pour 42% des annonceurs, les jeux permettent aussi d’affiner la connaissance clients, une hausse significative de 28 points par rapport au 2nd semestre 2012. « La valorisation des bases de données clients prend une importance croissante dans un contexte de concurrence accrue », observe Yohan Stern, dirigeant de La Fabrique à Jeux et à Buzz.
3. En perte de vitesse : l’animation pour l’animation
Ils ne sont plus que 25% à s’appuyer sur les jeux marketing pour animer leur site web (vs 29% au 2nd semestre 2012). En revanche, 25% des annonceurs intègrent systématiquement le jeu à une application Facebook ludique pour animer leur communauté. Un chiffre en hausse de 7 points par rapport au 2nd semestre 2012.
4. Deux nouvelles tendances gagnent du terrain : les serious games et la fidélisation
Les serious games font leur entrée dans le Baromètre au cours de ce 1er semestre 2013 ! Destinés aux candidats potentiels ou à leurs équipes en interne, les annonceurs organisent des campagnes de serious games afin d’optimiser leurs recrutements, dans des objectifs de formation ou encore de motivation. Les serious games ont déjà conquis 8% des annonceurs en très peu de temps. Il s’agit là d’un véritable début de tendance, à suivre de près.
17% des annonceurs intègrent aussi une campagne de jeux dans leur programme de fidélisation pour valoriser leur offre et créer du lien avec leurs publics.
Pour concevoir leurs campagnes, les annonceurs plébiscitent de plus en plus…
1. Les opérations multicanal et multi-supports
Seuls 41% des jeux sont désormais lancés uniquement sur le web (59% au 2nd semestre 2012). Dans ce cas, ils prennent la forme d’un mini-site web sans compatibilité mobile ou d’un jeu monocanal sur Facebook. A l’inverse, ce sont donc 59% des opérations de jeux qui incluent 2 canaux ou plus (41% au 2nd semestre 2012), parmi le web, Facebook, le mobile, la tablette et les points de vente.
« La généralisation des campagnes multicanal implique de concevoir dès le départ des mécaniques de jeux, des gameplay et des graphismes accessibles depuis un mobile ou une tablette (quel que soit le système d’exploitation : iOS, Androïd, Windows…). Cela nécessite par exemple de développer des jeux sans flash, un gameplay qui utilise la fonctionnalité tactile, ou encore un graphisme adapté aux différentes tailles d’écran », explique Yohan Stern, Directeur général de La Fabrique à Jeux et à Buzz.
2. La viralité de Facebook
Les annonceurs sont toujours plus nombreux à développer des applications Facebook. Il est vrai que la viralité générée par Facebook est bien plus élevée que pour des jeux web classiques : un inscrit sur un jeu Facebook envoie 4,4 invitations à ses amis via les modules de partages intégrés, tandis que le taux de partage est de 0,4 pour un jeu classique. De même, les inscrits qui partagentla mention « J‘ai joué à tel jeu » est en forte hausse : 43% pour le 2nd semestre 2013 (vs 31% au 2nd semestre 2012).
3. Des campagnes récurrentes
Ils sont 58% à avoir mené au moins deux opérations de jeux au cours de l’année écoulée (55% au 2nd semestre 2012).
Le profil des participants : les femmes et les 26-55 ans toujours en tête !
Les femmes représentent toujours la majorité des participants : 58%.
De même, la tendance se confirme quant aux tranches d’âge des joueurs. Les plus engagés sont les 26-55 ans, qui sont de plus en plus surreprésentés : ils constituent 68% de l’ensemble des joueurs (64%au second semestre 2012), mais seulement 39% de la population française.
La répartition géographique des joueurs est conforme à celle de la population française, avec 18% de joueurs issus d’Ile-de-France et 82% situés en région.