En France, l’utilisation d’applications fait partie intégrante de la vie quotidienne. Les performances croissantes des smartphones et le marché grandissant des objets connectés ont entraîné une forte augmentation du développement d’applications.
Afin d’examiner le marché des applications, qui devrait atteindre 41 milliards de dollars dans le monde d’ici 2030, Software Advice a interrogé plus de 1 000 consommateurs français qui utilisent ces dernières plusieurs fois par semaine minimum.
Parmi les principaux résultats de cette enquête :
- Près d’un tiers des sondés (32 %) avouent utiliser leurs applications plus de vingt fois par jour (59 % des 18-25 ans et 13 % des plus de 65 ans) ;
- Les applications de e-messagerie sont les plus sollicitées au quotidien, suivies des réseaux sociaux et des applications de communication (de type WhatsApp) ;
- 73 % des 18-25 ans utilisent des applications de streaming musical ou podcast quotidiennement tandis que 58 % des plus de 65 ans n’en possèdent pas sur leur téléphone ;
- 37 % des sondés suppriment des applications en raison de leur espace de stockage.
Comment les Français utilisent-ils les applications ?
Tandis que l’utilisation des smartphones est largement répandue dans l’Hexagone, la moitié des consommateurs (50 %) se considèrent comme « utilisateur intermédiaire », utilisant des applications assez basiques.
Ils sont suivis par ceux qui se décrivent comme « utilisateur expérimenté » (38 %), attirés par la multitude d’options existantes. En revanche, 12 % se décrivent comme « utilisateurs de base », ces derniers n’utilisant que peu d’applications.
Alors que plus d’un tiers des répondants (35 %) ont actuellement moins de 20 applications installées sur leur smartphone, 43 % des participants ont entre 20 et 40 applications et 15 % possèdent entre 41 et 60 applications.
Enfin, 38 % des personnes interrogées utilisent les applications sur leur smartphone une à neuf fois par jour et 19 % dix à dix-neuf fois par jour, quand 32 % avouent utiliser leurs applications plus de vingt fois par jour.
Sans grande surprise, ce sont les plus jeunes générations qui y consacrent le plus de temps, 59 % des 18 – 25 ans et 47 % des 26 – 35 ans ayant affirmé les utiliser plus de vingt fois par jour, quand ils ne sont que 13 % chez les plus de 65 ans.
Des catégories plus recherchées que d’autres
Il existe de nombreuses applications qui fournissent divers services, mais quelles sont les applications les plus utilisées ?
Les résultats de l’étude montrent que les applications les plus fréquemment utilisées (au moins une fois par jour) par les Français sondés sont les applications d’e-messagerie (76 %), suivies par les applications de réseaux sociaux (74 %) et les applications de communication (70 %).
À noter que 73 % des 18-25 ans utilisent des applications de streaming musical ou podcast quotidiennement, quand 44 % des 46 – 55 ans et 58 % des plus de 65 ans n’en ont même pas installé sur leur téléphone.
De plus, les applications de jeux sont utilisées au moins une fois par jour par 38 % des 18 – 25 ans et 38 % des 26 – 35 ans tandis que ce résultat chute à 22 % quand on interroge les plus de 65 ans.
Seuls 12 % de tous les sondés ne disposent d’aucune application de réseaux sociaux alors que cette proportion s’élève à 21 % en Allemagne et à 26 % au Japon.
En ce qui concerne les applications qui séduisent le moins, on peut citer les applications de rencontre (84 % des sondés n’ont pas ce genre d’applications ou ne les utilisent pas malgré une installation sur leur smartphone), les applications d’enseignement (76 %), les applications de lecture (75 %), les applications de transport (70 %) et les applications de finances (63 %).
Pour télécharger une application il faut un besoin réel et un but bien précis
Les consommateurs découvrent principalement une application parce qu’ils en ont besoin dans un but précis (46 %), par le biais du bouche-à-oreille (39 % ) ou tout simplement de manière proactive (36 %).
Au moment de télécharger une nouvelle application, une importance est accordée à sa fonctionnalité (58 %), à la nécessité réelle de l’installer (53 %), aux recommandations de proches (27 %) et aux notes et avis des utilisateurs (24 %), et beaucoup moins à la recherche de promotions (seuls 11 % ont valorisé ce facteur) ou à la marque (seuls 8 %).
66 % des sondés qui suppriment des applications le font parce qu’ils n’en ont plus besoin
Plus d’un consommateur français interrogé sur deux (55 %) supprime des applications plusieurs fois par an, 22 % plusieurs fois par mois et 11 % au moins une fois par semaine.
Dans la majorité des cas (66 %), les consommateurs suppriment une application parce qu’ils n’en ont tout simplement plus besoin.
Par ailleurs, si celle-ci prend trop d’espace de stockage (37 %) ou qu’elle comporte trop de publicités ou d’achats intégrés (28 %), les consommateurs français n’hésitent alors pas à faire le tri.
Seuls 14 % et 9 % des Français interrogés affirment respectivement que les problèmes de sécurité et la collecte excessive d’informations personnelles les encouragent à supprimer une application.
La gratuité, facteur de popularité
La majeure partie des Français sondés (67 %) déclarent ne disposer d’aucune application à paiement unique (soit une app ne requérant qu’un seul paiement, celui de l’installation) quand ils sont autour de la moitié en Allemagne (53 %) et en Australie (49 %).
Un peu moins de trois Français sur quatre (64 %) ne sont, par ailleurs, pas disposés à dépenser un seul centime pour télécharger une application à paiement unique. Cette part s’élève à 75 % au Japon, 47 % en Allemagne et tout juste 41 % en Australie.
En ce qui concerne les souscriptions, 15 % des consommateurs français sont prêts à payer plus de 6 € pour un abonnement annuel (quand ils sont 29 % en Australie), 13 % jusqu’à 3 € pour un abonnement mensuel et 11 % jusqu’à 1 € pour un abonnement hebdomadaire.
Méthodologie
Pour collecter les données utilisées dans cette étude, Software Advice a mené une enquête en ligne en juin 2023. Au total, 1 001 consommateurs qui utilisent des applications au moins plusieurs fois par semaine ont été interrogés au sujet de leur utilisation des applications et des super applications. Ils devaient également répondre aux critères suivants : Réside en France, âgé(e) de 18 à 65 ans.