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Le grand public reste sceptique sur les bienfaits de la Tech

Une étude européenne révèle que les décideurs et le grand public sont profondément divisés au sujet de l’impact des technologies dites de rupture…


Hotwire Global, agence globale de conseil en communication et marketing, vient de publier son Frontier Tech Confidence Tracker, qui explore les résultats d’une enquête menée par le cabinet d’études Opinium auprès du grand public et de décideurs, dans cinq marchés européens.

L’étude met en évidence l’expérience et l’enthousiasme des individus vis-à-vis de 15 technologies de rupture. Celles-ci sont définies par l’OCDE comme des technologies nouvelles et émergentes, susceptibles de bouleverser et de remplacer les processus existants.

Parmi ces technologies figurent notamment l’intelligence artificielle, la robotique, la réalité virtuelle/augmentée (RV/RA) et l’informatique quantique.

Les données montrent que les entreprises pourraient avancer trop rapidement et de manière excessive dans l’adoption de ces technologies, sans que le grand public ne les comprenne, ni ne les accepte pleinement.

Si les dirigeants affichent un fort optimisme — avec un score moyen de confiance de 77 sur 100 concernant ces 15 technologies de rupture —, l’opinion publique quant à elle, est nettement plus réservée, avec un score de confiance de 48, soit un écart de 29 points.



Les décideurs surestiment la confiance du public vis-à-vis des nouvelles technologies

79 % des décideurs européens (78 % en France) pensent que le grand public a une opinion plus positive que négative des entreprises qui adoptent ces nouvelles technologies.

En réalité, moins de la moitié du public (46 % en Europe et 42 % en France) partage ce sentiment positif.

Les principales préoccupations et impacts négatifs envisagés par le grand public sont le risque de licenciement (38 % en Europe, 34 % en France) et l’inégalité des richesses (25 % en Europe, 30 % en France).

À l’inverse, les décideurs pensent que les impacts positifs tels que l’augmentation des profits, citant l’amélioration de l’efficacité et de la productivité (58 % en Europe, 52 % en France), le développement de produits (44 % en Europe, 43 % en France), l’avantage concurrentiel (38 % en Europe, 31 % en France) sont de forts atouts.

En ce qui concerne l’impact sociétal, le public européen est en moyenne 20 % moins optimiste que les décideurs vis-à-vis des technologies de rupture.

Les individus considèrent que les effets bénéfiques sur la santé (36 % en Europe, 40 % en France) constituent l’opportunité la plus importante, tandis que les dirigeants mettent l’accent sur l’efficacité (50 % en Europe, 42 % en France) et la croissance économique (41 % en Europe, 36 % en France).


« À une période où le rôle des entreprises dans la société est très observé, il y a un vrai risque qu’elles se déconnectent de ce que pense le public sur l’usage de la technologie pour atteindre des objectifs commerciaux.

Se mettre à dos les parties prenantes peut entraîner une couverture médiatique plus critique, des décisions politiques moins favorables, et au final, mener à un ralentissement de la croissance. »

explique Ute Hildebrandt, CEO de Hotwire Global pour l’Europe Continentale



Nouvelles technologies : Qui est une source crédible ?

36 % des Européens (et 37 % des Français) font une confiance aveugle aux entreprises qui adoptent ces technologies de rupture sans expliquer comment et pourquoi.

Un écart marqué se dessine quant à la perception des leaders du secteur technologique : 51 % des décideurs européens les considèrent comme la source la plus fiable en matière d’information et de conseils sur les technologies émergentes, tandis que le public est 29 % moins enclin à leur accorder sa confiance.

En revanche, un consensus émerge autour des scientifiques et des chercheurs, perçus comme les sources les plus crédibles : ils sont jugés dignes de confiance par 43 % du public (européen comme français) et arrivent en deuxième position (49 % en Europe) parmi les sources les plus fiables pour les entreprises.

En revanche, les scientifiques et chercheurs arrivent également en première position pour 50 % des décideurs français.


« Les entreprises ont la responsabilité de communiquer proactivement sur l’utilisation qu’elles ont des technologies de rupture et sur la façon dont elles anticipent l’impact sur leur écosystème, et notamment sur la société.

Elles doivent le faire autant pour les opportunités que pour les éventuels risques. Une démarche transparente permet de réduire les inquiétudes, de renforcer la confiance et de favoriser l’adhésion »

conclut Ute Hildebrandt, de Hotwire










*Étude conduite par le cabinet d’études Opinium pour Hotwire auprès de 730 décideurs d’entreprises de plus de 250 employés et 8 000 citoyens européens (France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne)  

**Définies par l’OCDE






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