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Des marketeurs heureux au travail, malgré tout…

D’après une récente étude menée par Keedn, 71% des marketeurs français se disent heureux dans leur travail, même si tout n’est pas rose au quotidien…

 

Editrice d’une solution de mesure d’opinion en ligne, la start-up KEEDN dévoile aujourd’hui les résultats de son étude dédiée spécialement aux métiers du marketing.
Une étude riche d’enseignements, à la fois sur ce qui motive ces professionnels, mais aussi sur ce qui leur pèse au quotidien.

Et si on note bien chez eux quelques sources d’agacement, une chose est certaine : ils sont HEU-REUX !

 

 

Des professionnels satisfaits de leur sort…

C’est le premier résultat-clé de cette étude : 71 % des professionnels du marketing se disent heureux dans leur travail.

Chefs de produit, Directeurs marketing, webmarketeurs, chargés de communication ou chargés d’étude… Ils sont tous d’accord.

La seule nuance vient de l’âge des personnes interrogées. A 35-45 ans, on est au sommet : 77 % de répondants se disent satisfaits de leur travail (dont 37 % de très satisfaits). Tandis que les plus jeunes se montrent un peu plus réservés : ils sont 35 % à ne pas s’y retrouver.

Alors, les métiers du marketing seraient-ils des métiers parfaits où règnent épanouissement personnel et joie de vivre ? Pas si vite. Ce bilan apparemment très positif ne va pas sans quelques réserves.

 

… Malgré quelques désagréments

Le premier grief, unanimement partagé, c’est la pression du timing : 43 % trouvent les délais trop serrés. On leur en demande trop, et trop vite. Le sentiment de ne pas avoir de recul ou de maîtrise sur le flux des projets est la première cause de burn-out.

Le corollaire, c’est la charge de travail, citée comme source d’insatisfaction au travail par 25 % des personnes interrogées.

En troisième position vient le manque d’autonomie, que regrettent 20 % des professionnels du marketing. Détail logique quand on connaît leur besoin d’indépendance, les millennials sont les plus critiques à cet égard : ils sont 34 % à mettre ce critère en première position.

Quant aux patrons, ils peuvent respirer : les professionnels du marketing ne sont que 12 % à considérer leur N+1 comme un frein à leur plaisir de travailler.

Indépendamment de ces sources majeures d’insatisfaction, certains points agacent tout particulièrement ces professionnels. En premier lieu, la réunionite aigüe, qui est vécue comme un fléau par 82 % des personnes interrogées. Trop de réunions inutiles, trop de réunions auxquelles on se demande pourquoi on a été convié.

Autre sujet d’agacement : le jargon métier et l’abus de franglais. Ils sont 53 % à juger cela ridicule… même si 47 % trouvent que ça fait « pro ».

Enfin, détail amusant, 59 % des personnes interrogées ont déjà envoyé un mail au mauvais destinataire : le reply-all malencontreux a donc encore de beaux jours devant lui !

 

Des motivations d’origines diverses

Mais alors, pourquoi les professionnels du marketing se disent-ils globalement satisfaits et heureux au travail, s’ils ont tant de reproches à faire à ce métier ?

Si l’intérêt du travail et des dossiers est cité en bon premier, les collègues et l’environnement de travail viennent tout de suite après. Ainsi, 67 % trouvent leurs collègues sympas et 69 % pensent même qu’on peut rencontrer l’amour au travail (ils sont tout de même 15 % à penser que c’est une très mauvaise idée…).

A l’heure où les jeunes pousses rivalisent de locaux disruptifs à coup de babyfoot et autres paniers bios, KEEDN a aussi demandé aux professionnels du marketing de s’exprimer sur leurs locaux idéaux.

Là encore, les résultats sont sans appel : « massage et spa » viennent en premier chez les hommes comme chez les femmes (41 % en moyenne), loin devant la salle de sieste (un souhait exprimé par 25 % des répondants) ou le jardin potager partagé (14 %).

Seul point de désaccord entre les deux sexes : les femmes ne sont que 7 % à réclamer une cantine plus gastronomique… quand les hommes sont 29 % à placer ce critère en tête de leurs préoccupations.

Cependant, tout le monde s’accorde sur un point : la bonne vieille machine à café constitue toujours le lieu idéal pour partager les petits ragots sur la vie de l’entreprise, comme indiqué par 77 % des personnes interrogées !

 

« Finalement, ce que nous apprend cette étude, c’est que les métiers du marketing sont plutôt appréciés de ceux qui les exercent.

Bien sûr, il n’y a pas de métier parfait, mais la diversité des fonctions marketing et surtout leur place au cœur de l’entreprise contribuent à l’épanouissement professionnel, malgré le stress des délais et la charge de travail… »

– conclut Denis PILATO, co-fondateur de KEEDN.

 

 

 


Etude réalisée par KEEDN, auprès d’un échantillon de 500 professionnels du marketing, femmes et hommes âgés de 25 à 60 ans, France entière.

 

 

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