Une récente étude menée aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, dévoile les principaux facteurs qui influencent le bonheur dans l’environnement de travail digital d’aujourd’hui…
La plate-forme de gestion de travail collaboratif Wrike vient de publier les résultats de son enquête “From Positivity to Productivity: Exposing the Truth Behind Workplace Happiness,” (De la positivité à la productivité: les vraies composantes du bonheur au travail).
Celle-ci offre un nouvel éclairage sur ce qui rend les employés heureux dans un environnement de travail digital en évolution rapide.
L’étude réfute un certain nombre d’idées reçues et révèle que le niveau de satisfaction au travail est généralement élevé, mais pas toujours pour les raisons attendues.
La quête du sens…
Les employés les plus heureux – ceux qui s’identifient comme ravis de leur job – indiquent une politique de diversité au dessus de la moyenne sur leur lieu de travail, et déclarent que “faire un travail qui a du sens” est le facteur le plus important dans leur degré de satisfaction, même supérieur au montant de leur salaire.
Pour réaliser cette étude, Wrike a interrogé 1000 employés successivement aux Etats Unis, au Royaume Uni, en France et en Allemagne sur des sujets relatifs à la culture d’entreprise, à la rémunération et au travail collaboratif.
Les résultats indiquent que les employés les plus heureux apprécient leurs équipes, mais aussi accordent de l’importance à un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et au fait que leur entreprise contribue à cet équilibre grâce à la technologie.
“La nature du travail change, et avec elle, les entreprises doivent aussi adapter leurs stratégies pour préserver la satisfaction et la motivation de leurs employés,” déclare Megan Barbier, Vice President of People Operations chez Wrike.
“Il est temps de remettre en cause nos certitudes sur ce qui conditionne le bonheur au travail afin que les entreprises puissent vraiment investir dans ce qui compte le plus pour leurs employés. Pour ce faire, elles doivent construire un environnement où les équipes peuvent collaborer efficacement, quel que soit le lieu, pour effectuer des tâches qui ont du sens et s’accordent avec leurs valeurs.”
Pour être productifs, soyons heureux…
L’étude révèle que bonheur au travail et productivité sont étroitement liés, 91% des employés identifiés comme ravis se déclarant “très productifs.”
Et les employés sont apparemment prêts à faire des sacrifices pour être plus heureux à leur travail : 40% des personnes interrogées déclarent avoir accepté une baisse de salaire pour un nouveau job plus satisfaisant à leurs yeux.
L’étude a également mis en évidence un certain nombre de points différenciant entre les 4 pays interrogés.
Parmi ces différences, on peut citer :
● Au Royaume Uni, les employés placent la “localisation du bureau” en seconde position parmi les six facteurs influençant leur degré de satisfaction.
La localisation du bureau n’arrive qu’en cinquième position en Allemagne et en France, et en sixième position aux Etats Unis.
● 58% des personnes interrogées aux Etats Unis et 54% au Royaume Uni ont accepté une baisse de salaire pour choisir un job qui les rendait plus heureux.
Ce pourcentage n’est que de 32% en France et 29% en Allemagne.
● L’espace de travail le plus courant aux Etats Unis est le bureau individuel, occupé par 30% des employés.
Bien que les Etats Unis aient inventé l’open space au début du 20ème siècle, qui a connu une résurgence dans la Silicon Valley au début des années 2000, c’est le Royaume Uni qui mène la lutte contre les bureaux individuels, 41% des employés britanniques travaillant en open space – et sont également champions de ce type d’espace de travail.
● Les employés américains ont une image plus positive de l’impact de la technologie sur leur environnement de travail.
Les utilisateurs de logiciels de gestion du travail collaboratif aux Etats Unis sont 2,5 fois plus enclins à dire qu’ils “adorent” collaborer avec les membres de leur équipe à distance et que la technologie leur facilite le travail, par rapport à ceux qui ne les utilisent pas.