Selon une étude du BCG réalisée auprès de 227 000 consommateurs dans le monde, le bouche-à-oreille direct a quatre à cinq fois plus d’impact sur l’acte d’achat que les médias traditionnels ou les réseaux sociaux. De quoi relativiser la toute puissance du digital en matière de communication clients…
A l’heure où marques et enseignes développent de plus en plus leurs stratégies marketing sur Internet et les réseaux sociaux, les recommandations directes des proches restent toujours le principal moteur d’achat, selon les résultats publiés dernièrement par le Boston Consulting Group.
« Dans un monde de plus en plus digitalisé, le bouche-à-oreille direct (famille et amis) reste la principale source de recommandations » des marques et des enseignes, « loin devant les médias traditionnels et les réseaux sociaux », indique le cabinet d’études. Il est ainsi en moyenne quatre à cinq fois plus utilisé que les médias traditionnels ou les réseaux sociaux avant de faire un achat.
L’étude se base sur un sondage auprès de 227.000 consommateurs dans le monde (France, Etats-Unis, Allemagne, Espagne, Italie, Japon, Canada) et sur les analyses du Boston Consulting Group (BCG).
Voici les principales conclusions de cette étude :
- 50% des consommateurs font d’abord appel à leurs amis et familles avant de faire un achat
- les sites web des marques sont la 2ème source d’information
- les blogs et forums ne sont que le 3ème espace consulté (35%) pour trouver des informations pertinentes
- les réseaux sociaux ne représenteraient qu’une part mineure de nos habitudes de recommandation (10%), seule la radio est moins influente
18% des Français déclarent qu’ils n’achèteraient pas un produit ou une marque désapprouvée par leurs amis. Les Français sont donc du même avis que les Américains, et proches de l’avis des Britanniques (14% accordent de l’importance à l’avis de leurs amis). Les Brésiliens sont ceux qui écoutent le plus les avis autour d’eux : 42% d’entre eux « n’achèteraient pas de marques ou produits désapprouvés par leurs connaissances ».
Par ailleurs, outre l’effet prescripteur sur son entourage, une personne ayant recommandé une marque apparaît comme étant plus encline à y dépenser davantage. C’est particulièrement vrai pour les secteurs de la banque (30 % de dépenses en plus) ou de l’assurance voiture (74 %).