G-P (Globalization Partners) a récemment publié sa nouvelle étude qui revient sur l’impact potentiel de l’IA sur la croissance des entreprises et sur l’emploi dans le monde, intitulée : L’IA au travail : Débloquer les opportunités mondiales.
Parmi ses enseignements saillants : les dirigeants d’entreprise se sentent pressurisés pour adopter l’IA à grande échelle:
- Plus des deux tiers des chefs d’entreprise interrogés estiment que l’IA est cruciale pour opérer et rester compétitifs sur les marchés mondiaux ;
- Deux tiers d’entre eux déclarent néanmoins être préoccupés par les conséquences financières d’un usage incorrect de l’IA ;
- Même s’ils sont 84 % à prévoir d’investir davantage dans l’IA, moins de 2 % des dirigeants d’entreprise estiment disposer des bons talents pour implémenter leurs projets en IA.
IA : l’ambivalence des dirigeants d’entreprise
Alors que l’IA transforme et bouleverse tous métiers et secteurs – et sur tous les marchés – la dernière étude G-P fait état d’une certaine ambivalence au sein des entreprises : 84 % des chefs d’entreprises déclarent que leur organisation prévoit d’investir davantage dans l’IA au cours des 12 prochains mois mais moins de 2 % d’entre eux estiment que leur entreprise dispose du personnel adéquat pour implémenter leurs projets en IA.
Sans les bons talents, les processus adéquats et les technologies adaptées, les organisations sont souvent mal préparées à une adoption réussie de l’IA.
Une situation qui peut soulever une certaine inquiétude de la part des dirigeants.
« L’IA redéfinit les contours des possibilités dans une activité internationale. Nous sommes néanmoins encore aux prémices de l’IA et son potentiel reste largement inexploité.
déclare Nat Natarajan, directeur produit et stratégie chez G-P
L’IA évolue à un rythme exponentiel, la planification stratégique, l’investissement et l’apprentissage continu seront nécessaires pour les entreprises souhaitant exploiter la technologie afin de prospérer sur la scène mondiale. »
L’IA, entre risques et opportunités…
Quatre grands enseignements ressortent de cette étude, menée auprès de plus de 1 500 cadres d’entreprises dans le monde :
#1 – L’IA pour se mondialiser ?
Les dirigeants d’entreprise réfléchissent aux moyens par lesquels l’IA peut les aider à se développer sur de nouveaux marchés et à constituer de nouvelles équipes.
96 % des dirigeants estiment d’ailleurs que les entreprises qui utilisent l’IA pour soutenir le travail asynchrone à travers les pays et les fuseaux horaires surpasseront bientôt celles qui ne le font pas.
#2 – Augmentation des investissements.
D’où qu’elles viennent, les organisations investissent davantage dans l’IA que dans leurs effectifs.
Près de 60 % des dirigeants déclarent qu’ils consacrent davantage de ressources à la mise en œuvre et/ou au développement de la technologie et des outils d’IA qu’à l’embauche et à la rétention des collaborateurs.
#3 – S’appuyer sur un pool de talents.
Réussir avec l’IA nécessite de faire appel à des experts. Une écrasante majorité des dirigeants (98 %) estiment qu’ils devront créer de nouveaux postes pour mettre en œuvre et surveiller les outils issus de l’IA.
#4 – Atténuer les risques.
Les dirigeants s’inquiètent profondément d’une possible mauvaise utilisation de l’IA.
Deux tiers d’entre eux déclarent que leur principale préoccupation concerne les conséquences financières d’une utilisation incorrecte de ces intelligences artificielles.
Étonnamment, la perte de données sensibles et exclusives arrive en dernière position sur la liste.
Méthodologie
Afin de mieux comprendre comment les dirigeants appréhendent le rôle de l’IA dans la complexité du paysage du commerce mondial, G-P s’est associé à un cabinet de recherche tiers pour interroger plus de 1 500 cadres d’entreprise dans le monde. En examinant des facteurs tels que la mise en œuvre et l’adoption, les risques et la conformité, les avantages concurrentiels et plus encore, les conclusions fournissent aux dirigeants d’entreprise des connaissances pratiques en matière de compréhension de la manière dont l’IA peut stimuler la croissance et l’innovation et finalement remodeler l’avenir du travail.
