Par rapport à la 1ère édition de 2012, les initiatives Big Data ont donc été multipliées par 6 : 43% des directions informatiques (DSI) interrogées ont lancé un projet contre 7% il y a 2 ans. L’index de maturité Big Data a augmenté de 66% entre 2012 et 2014, passant de 32 à 53. Cet index est basé sur 37 indicateurs répartis sur 7 domaines : données temps réel, compréhension, bénéfices, projets, technologies, impacts et freins.
L’édition 2014 du baromètre « témoigne d’un véritable changement de perception et d’une prise de conscience massive des enjeux économiques structurels du big data« , indique EMC/IDC dans son étude, même si des progrès restent à faire. En effet 70% des données présentes dans l’entreprise ne sont pas exploitées à des fins d’analyse.
Le big data pose aussi aux entreprises un problème de compétences : 90% des directeurs marketing estiment qu’ils ne disposent pas des compétences en interne pour les traiter et 80% des directions informatiques sont sur la même ligne.
C’est d’ailleurs l’un des seuls points d’accord entre ces deux directions: le marketing (80%) s’imagine volontiers comme l’acteur principal des projets Big Data. Pour la DSI, le marketing n’arrive pourtant qu’en quatrième position, après d’autres directions, dont la DG et la finance.
Si pour 65% des directions marketing, la DSI doit effectivement prendre part à la démarche Big Data, ils sont tout de même plus d’un tiers à considérer que « les projets Big Data peuvent se mener sans l’intervention de la DSI. »
L’avis est radicalement différent côté IT pour qui la DSI « est impliquée systématiquement dans la démarche Big Data. »
Autre point de divergence entre DSI et équipes marketing : la notion de temps réel. Un tiers des DSI considère que c’est un enjeu fort lié aux données (quatrième position) contre 63 % des équipes marketing (troisième position quasi ex aequo avec le stockage des données internes et externes sur les serveurs de l’entreprise).