A l’occasion de la sortie de Wonder Woman, le premier film consacré à une super-héroïne, le pôle Social Intelligence de l’agence We Are Social s’est intéressé aux Françaises qui se revendiquent comme « geeks». Correspondent-elles aux clichés ? ou au contraire les brisent-elles ?
En France, 1,3 million de femmes déclarent avoir un intérêt pour les films, les jeux vidéo, la technologie et les sciences.
Sont-elles des “geeks” pour autant ?
Loin du stéréotype du geek célibataire reclus dans le garage de ses parents, 54% des geekettes sont âgées entre 16 et 34 ans et vivent plutôt en ville (20% d’entre elles habitent en Ile de France). Elles sont 59% à être en couple et 52% à avoir des enfants.
« Ces chiffres démontrent que nous sommes bien loin du cliché de la geek asociale qui communique avec ses amis par écran interposé sans se mêler au monde extérieur. Si elles se retrouvent autour d’une passion, cette dernière n’est pas l’unique dénominateur de leur personnalité, alimentée par des centres d’intérêt variés, bien loin des stéréotypes » commente Paula Gomez, analyste chez We Are Social.
Ultra-connectées, gameuses et eco-friendly
Les femmes geeks passent 50 minutes de plus par jour sur les réseaux sociaux que la moyenne française pour regarder des contenus divertissants (2 fois plus que la moyenne française), partager des photos et vidéos (1,9 fois plus) et exprimer leurs opinions (1,8 fois plus).
Les Françaises geeks passent également 46 minutes quotidiennes de plus que la moyenne des Français à jouer aux jeux vidéo, sur leurs smartphones et leurs consoles de salon, sans préférence de franchise entre Mario, The Sims, Call of Duty ou encore Assassin’s Creed.
Elles sont 1,9 fois plus que la moyenne française à déclarer un intérêt pour la nature et 45 % d’entre elles se considèrent comme des aventurières. Elles aiment voyager (2 fois plus que la moyenne française) aussi bien en France (presque tous les 3 mois) qu’à l’étranger (environ une fois par an).
D’ailleurs, elles attendent beaucoup des marques quant à leur investissement à produire des biens « eco-friendly ». Enfin, elles sont 58 % à accepter de payer plus pour des produits ou des services respectueux de l’environnement…