La fintech CDLK vient de publier les résultats de son baromètre Payment Data / Impact Covid19 pour la période du 1 mars au 21 août 2020.
L’occasion de faire le point sur les tendances de consommation des français durant l’été après un second trimestre catastrophique pour bien des secteurs d’activités.
Un mois de juillet salvateur mais pas suffisant
L’indice global le plus haut de l’été est constaté la 1ère semaine du mois de juillet.
Un rebond de consommation logique après des mois d’incertitude et qui marque le début des vacances scolaires.
Toutefois tous les secteurs n’auront pas été logés à la même enseigne cet été…
– Cafés, Bars & Restaurants :
Le secteur passe en juillet au-dessus de la valeur 100 de l’indice, une première depuis mars.
Si les Bars & Tabacs étaient repartis dès début juin à un niveau d’avant crise, c’est au tour des Restaurants de retrouver un niveau significatif début juillet, excepté pour la Restauration rapide.
– Hôtels & Hébergements :
Les vacances auront favorisé le secteur, boostant particulièrement les réservations sur le mois de juillet.
Les Locations saisonnières sont largement bénéficiaires, avec un pic des réservations la 1ère semaine de juillet (indice 257).
Les Hôtels ont quant à eux atteint un niveau supérieur à 100 à partir de la 2ème semaine d’août.
Ceci masque un contraste très probable entre les hôtels situés au sein de stations balnéaires et ceux de zones urbaines.
– Voyage :
L’été n’aura pas permis au secteur du Voyage, particulièrement touché pas la crise, de retrouver un niveau d’avant crise.
L’indice du secteur rechute à 35 au 21 août. Le transport aérien et les agences de voyages restent les 2 sous-secteurs les plus touchés.
– Auto-Moto :
L’indice du sous-secteur Locations de voiture gagne 35 points en une semaine début juillet.
Les locations sont depuis assez stables, avec un léger pic la 1ère semaine d’août.
– Mode & Accessoires :
Un pic d’achats est observé au lancement des soldes d’été (15 juillet), dont le sous-secteur Chaussures semble avoir particulièrement bénéficié, atteignant à indice supérieur à 260.
Méthodologie
Cette étude repose sur les dépenses réalisées par carte bancaire auprès d’un échantillon anonymisé de plus de 150.000 consommateurs réguliers.
Les data scientists de la fintech CDLK analysent actuellement des millions de données anonymisées de dépenses carte bancaire transitant sur sa plateforme Big Data PDMP pour comparer l’évolution des dépenses des Français avant, pendant, et après le confinement.
Cette solution algorithmique permet de catégoriser automatiquement les transactions réalisées par carte bancaire en une vingtaine de secteurs, eux-mêmes subdivisés en une centaine de sous-secteurs.