Occurrence, Comundi et COM-ENT dévoilent les résultats de la première étude menée en France, sur la connaissance, la perception et les usages actuels de l’IA par les communicants.
Cette enquête montre notamment que l’IA représente une opportunité pour le métier de communicant avec un impact positif sur ce dernier et qu’elle est d’ores et déjà très largement utilisée par les répondants, en premier lieu dans l’éditorial.
L’IA : un changement de fond auquel il faudra s’adapter
Si les premiers mots qui viennent spontanément aux répondants quand on parle d’IA sont liés à la technologie/robotique (33%), les seconds sont liés à l’opportunité et à l’aide que représente l’IA pour leurs métiers (15%).
Par ailleurs, si la grande majorité des mots ont une tonalité neutre (64%), 23% ont une tonalité positive : opportunité, mais aussi le progrès et la vitesse sont ainsi cités par les communicants.
Les 2/3 des répondants (66%) pensent que l’IA est un changement de fond auquel il faudra s’adapter et plus de la moitié des répondants (58%) voit ce changement positivement (opportunité) alors que plus 1⁄4 le voit négativement (peur pour 26% d’entre eux).
Pour plus de la moitié des répondants (54%), l’IA aura un impact positif sur le métier de communicant. A noter néanmoins que près d’1/3 des répondants ne sait pas répondre à la question.
Une bonne connaissance des fonctionnalités et outils de l’IA
Questionnés sur les fonctionnalités et les outils qu’ils connaissent, les communicants citent en première position la génération de contenus (texte, visuel, son, etc.) avec 38% des réponses et dans le TOP 3 des outils : Chat GPT (38%), Mid Journey (16%) et Dall-E (11%).
Une utilisation déjà conséquente de l’IA
Les 3⁄4 des répondants utilisent actuellement l’IA, dont près d’1/4 régulièrement !
Les plus jeunes l’utilisent régulièrement (75%) mais également les agences (38%).
L’éditorial arrive en tête dans l’utilisation de l’IA.
En effet, près des 2/3 des répondants (65%) l’utilisent pour générer des contenus éditoriaux et près d’un répondant sur deux pour analyser des textes (42%).
Les 3 principaux bénéfices pour le métier de communicant liés à l’utilisation de l’IA sont en premier lieu « fonctionnels » :
- gain de temps pour la très grande majorité (84%),
- automatisation des tâches (66%)
- et économies budgétaires (37%).
La créativité et la qualité des productions arrivent bien après (avec respectivement 28% et 13%).
Quant aux 3 principaux risques liés à l’utilisation de l’IA dans leur métier, les communicants interrogés mentionnent la perte d’emploi (61%), la dimension juridique (59%) et la corruption des données (59%).
De plus, les répondants semblent éprouver une difficulté à hiérarchiser ces difficultés aux vues des résultats serrés pour les 5 items proposés (La confidentialité des données utilisées par l’IA et les « hallucinations de l’IA » sont les 2 derniers items cités par respectivement 49% et 38% des répondants).
Enfin, près d’un répondant sur 2 pense que l’IA devrait être positionnée à la DG, ce qui révèle le fort enjeu que ce sujet représente pour ces professionnels.
La direction Innovation / R&D ne figure qu’en deuxième position, avec un écart important (19%).
« Il est très intéressant de voir que les communicants sont optimistes concernant l’impact de l’intelligence artificielle sur leur métier alors que les Français restent encore très majoritairement méfiants.
note Assaël Adary, directeur général d’Occurrence :
Et la bonne conséquence c’est que les communicants en l’utilisant majoritairement aujourd’hui se donnent plus de chances de rester maître de leur destin demain ! »
Méthodologie
Date de recueil : 12 octobre au 10 novembre 2023
Echantillon : 115 répondants