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Les Français prêts à accepter la mesure automatique de leurs émotions ?

Divertissement, médias, communication, politique…l’émotion investit jours après jours un peu plus notre vie quotidienne. Les marques l’ont bien compris, et sont à la recherche perpétuelle de cette valeur sûre et universelle, grâce à l’arrivée des neurosciences notamment. Dans ce contexte, iligo, en partenariat avec la revue INfluencia, a menée l’enquête auprès des Français sur leurs émotions.

 

Dans la morosité ambiante, la joie est tout de même la première intensité émotionnelle selon l’expérience des Français (69%), et la vue le premier sens générateur d’émotions.

Des résultats un peu plus surprenants lorsqu’on parle de mesure automatique des émotions. 63% sont prêts à accepter une telle mesure…

Quelles sont les émotions les plus ressenties par les Français ? Sont-ils prêts à accepter la mesures automatiques des émotions ? Par quels moyens ? Dans quel but pour les marques ?

 

La joie et la vue selon sa propre expérience

Avec 69%, la joie est selon les Français, leur première intensité d’émotion selon leur expérience. La colère suit avec 56%, devant la tristesse (52%), la peur (49%) et la surprise (45%).

Le dégoût et le mépris sont les émotions les moins ressenties selon l’expérience des Français, avec respectivement 28% et 24%.

 

Emotion rime souvent avec sens. Quels sont ceux justement qui génèrent le plus d’émotion ?

La vue est plébiscitée par 75% des Français, devant l’ouïe (60%), le toucher (58%), le goût (55%) et l’odorat (51%). Des résultats intéressant à l’heure du marketing sensoriel… et d’internet.

« Contrairement à ce que l’on pouvait imager, cette enquête montre que l’impression visuelle est la plus forte » souligne Olivier Goulet.

 

 

 

Des émotions pas si intimes

A l’heure de l’accès aux données personnelles, et autres types de surveillance, les Français n’ont pas peur de dévoiler leurs émotions.

Ils sont en effet 63% à reconnaître qu’ils sont prêts à accepter la mesure automatique de leurs émotions. Peur ou résignation ? Telle est la question, alors que 28% ne souhaitent pas cette mesure…

 

 

Le bracelet, un outil qui plait

Mesurer les émotions, d’accord. Mais comment ? L’outil le plus acceptable selon les Français est le bracelet connecté.

Sur cet accessoire, le taux d’acceptation monte à 42%, se plaçant ainsi juste devant la reconnaissance faciale (39%).

Loin derrière, les lunettes/lentilles connectées (24%), l’analyse conversationnelle de leurs conversations instantanées (24%) et la puce intégrée sous la peau (20%) ne recueillent que peu d’opinions positives.

 

 

La discrétion de l’outil n’est donc pas forcément un motif d’acceptation positive pour une telle mesure.

 

Une opportunité pour les marques

En demandant aux Français si la technologie de mesure des émotions des individus permet de proposer des contenus adaptés à leurs états émotionnels, 77% répondent favorablement. En effet, 23% se disent « tout à fait prêt à l’accepter », et 37% « plutôt prêt ».

 

 

De plus, si 31% ne le sont pas, seuls 9% n’ont pas d’avis. « En fait, tout dépend si ces contenus leur seront utiles et de ce que l’on va leur donner en échange », conclut Olivier Goulet.

 

 

Méthodologie
Interviews réalisées sur CAWI (Computer-Assisted Web Interviewing).Terrain réalisé en décembre 2016.1000 répondants de 18 à 69 ans représentatifs de la population française urbaine (agglomérations de plus de 100 000 habitants) en termes de sexe, d’âge, de CSP et d’UDA5.

 

 

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