Cette semaine a marqué le coup d’envoi des traditionnelles 5 semaines de soldes hivernales. Cette période reste très prisée des consommateurs puisqu’ils sont 95% à prévoir de faire les soldes et que 6 Français sur 10 ont l’intention de dépenser au moins 100 euros.
Etudes, sondages, infographie… : le point sur ces soldes 2014.
Selon une première étude réalisée entre le 26 décembre et le 2 janvier par la Fevad (fédération du e-commerce) auprès d’un échantillon représentatif de 1.011 internautes, 68% des Français ont l’intention de se rendre sur internet à l’occasion des soldes d’hiver qui démarrent mercredi. Si beaucoup comptent utiliser la Toile pour préparer leurs achats et faire des repérages, ils sont également 56% à envisager de faire tout ou partie de leurs emplettes en ligne pendant cette période, afin de s’éviter la traditionnelle cohue dans les magasins. L’ordinateur restera leur instrument de shopping préféré, (71%), mais environ un quart (26%) utiliseront également leurs smartphones (26%) ou leurs tablettes (24%).
Le budget moyen réservé aux soldes sur internet atteint cette année 207 euros. Pour 59% des internautes, ce montant sera semblable à celui des autres années, mais 32% prévoient de réduire leurs dépenses. L’achat en ligne sera particulièrement prisé pour les vêtements (83%) et l’électroménager et le high tech (31%).
Si internet l’emporte pour le côté pratique, se rendre en magasin pour faire les soldes restent encore très largement ancré dans les mœurs et privilégié pour un certain nombre de produits comme les bijoux, le matériel de sport ou le mobilier. Près d’un Français sur huit (79%) des Français déclare ainsi avoir l’intention de se rendre dans un centre commercial pour faire les soldes, indique une autre étude Ipsos pour le Conseil national des centres commerciaux. Grands magasins et boutiques de centre-ville restent également appréciés.
Les soldes restent la stratégie préférée des Français pour faire des économies; d’ailleurs, les attentes aux efforts des commerçants sont très élevées : 43% aspirent à une réduction d’au moins 50%.