Selon une étude du cabinet Coleman Parkes, 70 % des entreprises s’estiment incapables de tirer le meilleur parti possible des données à leur disposition, freinant ainsi leur capacité à innover et à s’adapter aux changements du marché.
Dans un contexte de potentielle récession, avec à la clé des réductions de budget, une meilleure utilisation des actifs de l’entreprise devient primordiale pour continuer à nourrir l’innovation à courts et moyens termes.
Un tiers (30 %) des dirigeants répondent déjà que la réduction des coûts sera leur objectif stratégique numéro un.
Data : un enjeu stratégique majeur pour les dirigeants
Plus de la moitié (59 %) des interrogées estiment que les organisations dont le décisionnel repose avant tout sur des données sont plus capables de prendre des parts de marché à leurs concurrentes.
58 % confient leur crainte de se voir distancés par la concurrence à défaut d’améliorer leur utilisation des données en leur possession.
Tous ces éléments soulignent à quel point l’inaptitude des organisations sur le front de l’innovation peut affecter leur compétitivité.
Pire encore, d’après ces mêmes dirigeants, 4 des 7 principaux objectifs stratégiques de leur entreprise pour les deux prochaines années nécessitent de bénéficier de données suffisamment précises, pertinentes et rapidement accessibles pour pouvoir prendre des décisions mieux éclairées dans une variété de domaines — de la compréhension et la productivité du personnel à l’amélioration de l’expérience client.
La moitié (52 %) déclarent inciter leurs équipes à innover davantage, et à trouver de nouvelles façons d’introduire des produits, services et stratégies sur le marché.
La pénurie de compétence rend l’exploitation difficile
Malheureusement, en dépit des progrès effectués le problème de fond persiste en raison d’un manque de capacités et de compétences numériques, d’infrastructures trop rigides, et d’une variété de contraintes et de risques liés aux problématiques de souveraineté des données et de conformité.
Parmi les difficultés évoquées par les dirigeants figurent les volumes excessifs de données (83 % des répondants) ; l’accès aux données adéquates (74 %) ; et les contraintes technologiques (60 %).
La souveraineté des données – qui prône un stockage ou une collecte d’informations conformes aux législations en matière de confidentialité et aux structures de gouvernance d’un État, d’un secteur d’activité ou d’une organisation – est également un obstacle majeur.
Enfin, les directives nationales (76 %) et sectorielles (67 %) sont ainsi mentionnées comme des obstacles importants à l’exploitation du potentiel des données.
L’intelligence artificielle à la rescousse
64% des entreprises utilisant l’IA et la machine learning déclarent avoir réussi à passer au stade supérieur en matière d’innovation, et ce grâce à une utilisation efficace de leurs données et à un appui sur leurs ressources humaines, leurs processus et leurs technologies.
L’IA permet d’automatiser un grand nombre de taches et ultimement d’améliorer la qualité du traitement des données tout en respectant les exigences des législations locales.
Elle permet aux entreprises de respecter toutes les normes réglementaires établies par les autorités compétentes, tout en continuant d’innover et de gagner des parts de marché.
Bien plus qu’un bonus, elle permet de se démarquer de la concurrence, de séduire et de fidéliser des employés, et de créer de la valeur pour tout le monde.
L’avenir nous dira si faute d’humains à recruter, de temps et de budget, les entreprises se tourneront massivement vers ce type de solutions pour tirer le meilleur parti possible de leurs actifs numériques malgré la récession…
Méthodologie :
Le cabinet Coleman Parkes a été mandaté par VMware pour interroger 100 cadres dirigeants dotés de profils autres que techniques, et issus de sociétés du Top 2000 de Forbes au Royaume-Uni, dans les pays nordiques, en France, au Bénélux, en Italie, en Allemagne et en Espagne. Les travaux de recherche ont été réalisés entre mai et juin 2022.