48% des entreprises interrogées en France utilisent au moins trois types de « nouvelles » données (issues de médias sociaux, vidéos, audio, pages web…) .
Ce chiffre est le même en Allemagne mais ne ressort qu’à 20% au Royaume-Uni, selon une enquête menée par OnePoll pour Teradata
Teradata (leader des plates-formes, applications et services analytiques), annonce que 61% des entreprises françaises utilisent des techniques évoluées de traitements analytiques pour doper leur efficacité et concrétiser des gains de temps.
Plus de la moitié d’entre elles (54%) affirme que les traitements analytiques de ces « nouvelles » données sont source d’une innovation qui leur permet de garder une longueur d’avance sur les concurrents, selon une enquête de OnePoll, commanditée par Teradata. Ces données dites « nouvelles » sont celles issues des médias sociaux, web logs, vidéo, rapports de centres d’appels, fichiers audio, capteurs issus de l’Internet des Objets, HTML (utilisé dans les pages Web) et fichiers XML.
Cette étude a été menée auprès de 300 cadres dirigeants en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Parmi les résultats marquants de cette enquête:
- 48 % des entreprises en France et en Allemagne exploitent déjà trois types de nouvelles données non-relationnelles ou davantage, contre 20% au Royaume-Uni. En matière de nouvelles données qui sont à l’étude, 55% des dirigeants en France et en Allemagne déclarent se pencher sur plus d’un type de données, contre seulement 33% pour le Royaume-Uni.
- Les données de réseaux sociaux, vidéos, fichiers texte (rapport de centres d’appel par exemple) et HTML sont utilisés par plus de 30% des organisations françaises, selon cette enquête.
- Toujours en France, 30% des répondants se penchent sur l’utilisation de la technique d’analyse des pistes de cheminement de l’utilisateur (path analytics). L’enquête démontre que cette technique est celle qui intéresse le plus les dirigeants interrogés sur les trois pays. Cette analyse est un vecteur de visibilité et est utilisée par nombre d’entreprises dans le monde.
- En matière de traitement analytique, la problématique la plus urgente en France est de trouver les personnes ayant les compétences adéquates (cité par 61 % des personnes interrogées, contre 63% en Allemagne et 37% sur le Royaume-Uni).
Les résultats de l’étude soulignent que les entreprises françaises, allemandes et britanniques capitalisent sur les opportunités offertes par le Big Data et les nouvelles techniques analytiques. Cependant, ils démontrent également des différences notables quant aux bénéfices attendus du traitement analytique de ces données.
Pour les entreprises françaises et allemandes, l’innovation est au cœur de leurs priorités : 54 % des répondants français et 62% des allemands affirment en effet utiliser le traitement analytique de nouvelles données pour déployer leurs nouveaux projets plus efficacement qu’auparavant. Au contraire, pour 38% des entreprises britanniques, le traitement analytique des données leur permet d’être plus efficaces en améliorant et accélérant l’exécution de tâches existantes.
Même si les dirigeants au Royaume-Uni sont les moins bien lotis dans l’utilisation et l’analyse de ces nouveaux types de données, ils apparaissent néanmoins comme les plus confiants quant à leurs performances en termes de traitement analytique : 25% considèrent l’état de leur entreprise comme « avancé » et 24% affirment être « réellement novateurs » ou faire partie des « leaders sur le marché ». Seuls 17% de leurs homologues allemands estiment leur entreprise dans un état « avancé » contre 25% en France. Plus étonnant encore, seules 7% des personnes interrogées en France et 5% en Allemagne, estiment que leur entreprise est « réellement innovante » ou « leader sur leur marché » en terme de traitement analytique des nouvelles données.
Pour Duncan Ross, Directeur Scientifique en charge des données chez Teradata International: « En France, le traitement analytique des données est déjà bien compris et les dirigeants se focalisent sur des problématiques spécifiques pour s’octroyer des avantages concurrentiels et doper leur productivité ».
Les dirigeants dévoilent leurs différentes priorités par rapport aux nouvelles données. 27% d’entre eux interrogés en France affirment que leur objectif principal est de gagner en précision, contre 33% sur le Royaume-Uni et 41% en Allemagne. La majorité des répondants allemands (56%) affirme utiliser le traitement analytique de données pour accélérer l’obtention des résultats, contre 34% en France et 28% sur le Royaume-Uni.
Les entreprises des deux côtés du Rhin mettent davantage l’accent sur les gains de productivité qu’au Royaume-Uni. 57 % des dirigeants en France et en Allemagne déclarent que l’utilisation de traitements analytiques sur les nouvelles données favorise les gains de productivité et de temps. Au Royaume-Uni, en revanche, cet objectif n’est partagé que par 24% des personnes interrogées.
Les divergences existent également quant à l’importance accordée aux données issues des réseaux sociaux : les Allemands (44%) sont deux fois plus nombreux que les Britanniques (22%) à déclarer que les nouvelles données issues des réseaux sociaux sont une priorité. En France, ce chiffre pointe à 35%.
En Allemagne, 53% des répondants déclarent déjà utiliser les données HTML (données utilisées dans la conception des pages Web), contre 36% en France et 17% au Royaume-Uni (17%). Pour les Français, au-delà du HTML, les types de données analysés portent, pour l’essentiel, sur les données provenant des réseaux sociaux (35%), les fichiers textes et les données issues de vidéos (34% pour les deux). Au Royaume-Uni, les principales données utilisées proviennent des web logs et de fichiers texte (25% pour les deux), tandis qu’en Allemagne, les réseaux sociaux et les fichiers textes de type rapport de centres d’appels (45% pour les deux), viennent après l’utilisation des données HTML.
Au Royaume-Uni, il semble que les entreprises aient du mal à gérer leurs volumes de données. 42% des dirigeants britanniques pointent la prolifération des données et leur volume comme le défi principal, contre 35% en France et en Allemagne. 42 % des répondants britanniques estiment que la définition et la compréhension des données constituent un problème au niveau de leur gestion. En France et en Allemagne, les dirigeants trouvent cette problématique moins alarmante (40% en France et 31% en Allemagne).
En France et en Allemagne, pays qui font preuve de davantage de maturité, le défi le plus couramment cité est la difficulté d’associer les nouvelles données aux données existantes dans les bases relationnelles (65 % en France et 54 % en Allemagne, contre 30% sur le Royaume-Uni).
Le retard identifié chez les Britanniques explique sans doute pourquoi 67 % des répondants en Allemagne et en France soulignent des carences en compétences et en outils pour gérer les nouveaux types de données, ce chiffre ressortant à 41% pour le Royaume-Uni. Des chiffres s’appuyant d’ailleurs sur les résultats d’une étude commanditée par Teradata l’année dernière .
Pour le compte-rendu complet des résultats, merci de visiter www.teradata.com/big-data-analysis