À l’heure où la recherche d’informations en ligne est devenue un réflexe quotidien, une enquête Heroiks Pulse via Toluna Start pour Peak Ace révèle des mutations profondes dans les comportements des internautes français.
Cette première étude marque le lancement d’un baromètre trimestriel qui viendra mettre en lumière l’évolution des comportements de recherche au fil des mois.
Entre fidélité aux moteurs traditionnels et percée fulgurante de l’IA générative et des réseaux sociaux, les lignes bougent, et une fracture générationnelle nette se dessine…
Les pratiques de recherche évoluent : les Français à l’heure du changement
Si les moteurs de recherche classiques (Google, Bing, Qwant…) restent encore plébiscités par 90 % des internautes français, ils ne sont plus les seuls à régner sur la quête d’information.
En effet, 31 % des Français affirment avoir modifié leurs habitudes de recherche au cours des trois derniers mois, signe d’un basculement progressif vers de nouveaux outils.
L’usage de l’intelligence artificielle générative s’inscrit dans cette dynamique : 28 % des Français y ont recours tous les jours, avec un taux qui monte à 31 % pour la GenZ et 38% pour les Millennials.
En tout, 81 % des Français déclarent utiliser un outil d’IA au moins une fois par semaine, un chiffre qui témoigne d’un réflexe désormais ancré.
Une fracture générationnelle bien réelle : la GenZ ouvre la voie
La GenZ est à l’avant-garde de cette révolution. Ce sont 59 % des 18-24 ans qui affirment avoir changé leurs habitudes de recherche récemment, contre 31 % en moyenne dans la population française.
Cette génération jongle avec les outils : 50 % d’entre eux utilisent désormais l’IA générative pour leurs recherches, autant que les réseaux sociaux.
Et si 77 % utilisent encore les moteurs de recherche traditionnels, ce taux est nettement en dessous des 90 % observés dans la population nationale.
Les réseaux sociaux ne sont plus seulement des plateformes de divertissement, mais de véritables moteurs de recherche. 79 % des GenZ se tournent vers Instagram, 69 % vers TikTok et 63 % vers YouTube pour trouver des informations.
« L’intelligence artificielle générative change complètement la donne. Ce n’est plus un simple effet de mode : elle bouscule notre façon de chercher de l’info, de consommer du contenu et même de faire des choix.
Pour les marques, cela veut dire une chose : il faut vite revoir leur stratégie de visibilité. Les gens ne tapent plus juste des mots-clés, ils posent des questions, veulent des réponses claires, adaptées et venues de plusieurs sources.»
Mathieu Chapon, Directeur Général Adjoint de Peak Ace
IA générative : un écosystème dominé par ChatGPT
Parmi les utilisateurs d’IA, ChatGPT s’impose largement en tête avec 81 % d’utilisateurs, un chiffre qui monte même à 94 % chez la Gen Z.
D’autres acteurs comme Gemini (34 %) ou Copilot (19 %) peinent encore à s’imposer face à ce leader incontesté.
Ces nouveaux outils sont sollicités pour des besoins variés : suivre les tendances (42 %), découvrir des produits ou marques (41 %) ou encore s’informer sur l’actualité (40 %).
Vers un éclatement des usages
L’écosystème de la recherche en ligne s’enrichit, se fragmente et surtout, se transforme à mesure que les jeunes générations redéfinissent les usages.
Pour les marques et les communicants, comprendre ces évolutions n’est plus une option mais une nécessité.
La diversification des canaux – IA, réseaux sociaux, plateformes vidéo – ouvre de nouvelles perspectives pour toucher les internautes là où ils se trouvent vraiment, et pousse les marques à explorer de nouvelles voies pour rester visibles et pertinentes dans un paysage digital en pleine mutation.
Méthodologie
Cette étude a été réalisée dans le cadre d’un baromètre sur les comportements de recherche des Français sur Heroiks Pulse (via Toluna Start) pour l’agence Peak Ace. Le terrain a été mené en ligne (CAWI) entre le 12 et le 18 juin 2025, auprès d’un échantillon représentatif de la Population Nationale (1 386 répondants âgés de 18 ans et plus). Les résultats ont été redressés selon la méthodologie des quotas pour refléter fidèlement la structure de la population française connectée.
