Toluna Harris Interactive, en partenariat avec la Fevad, vient de réaliser une enquête* pour connaître les intentions d’achat de Noël et des vacances envisagées en fin d’année.
Principal enseignement : l’inflation sera dans toutes les têtes au moment de préparer ce Noël et celles-ci impactera à la fois les budgets et les comportements d’achats…
Noël : des Français moins positifs qu’en 2022…
Si 54% des Français déclarent se trouver dans le même état d’esprit que l’an dernier, plus d’1/3 d’entre eux (38%) s’estiment moins positifs. Ils ne sont que 8% à se déclarer plus positifs.
En 2022, à cette même question 13% se déclaraient plus positifs soit un recul de 5 points.
A noter que même parmi les 15-24 ans, plus enclins à se montrer positifs (19% vs 8% en moyenne), on enregistre un net recul de 10 points par rapport à 2022 (29%).
L’inflation constitue l’élément majeur susceptible d’avoir un impact sur les achats de fin d’année pour 83% des personnes interrogées, bien loin devant la situation internationale ou le réchauffement climatique qui enregistrent toutefois des scores élevés (respectivement 52% et 47%).
Pour Noël, les Français prévoient de dépenser moins et d’acheter moins de cadeaux en 2023.
En 2023, les Français envisagent de dépenser moins à Noël qu’en 2022. Ils prévoient un budget (cadeaux et préparatifs) de 369 € alors qu’ils comptaient en 2022, à cette même période, dépenser 404 €.
Ils sont 40% à déclarer que leurs dépenses seront « moins élevées que l’an dernier » et seulement 6% à prévoir des dépenses « plus élevées » (en recul de 7 points par rapport à 2022).
Contraints de dépenser moins, 57% Français déclarent se recentrer sur les cadeaux destinés aux proches et 32% souhaitent acheter « un moins grand nombre de cadeaux » (9% « un plus grand nombre »), tandis que 34% rechercheront des petits prix ou des promotions.
Ils se tournent encore davantage vers le e-commerce pour leurs achats de Noël.
Rétrospectivement, les Français déclarent à 68% avoir effectué des achats par Internet l’an dernier. Aujourd’hui, dans le contexte d’inflation et de morosité, Internet se présente comme une solution à leurs yeux.
En effet, ils sont plus des trois quarts (78%) à envisager d’avoir recours à ce canal pour leurs achats de Noël, en hausse de 5 points par rapport à 2022.
Bien plus, 35% se disent « certains » de le faire (en hausse de 7 points par rapport à 2022). Mais ils prévoient aussi, comme pour leurs achats au global, de dépenser moins, en moyenne, qu’en 2022 (229€ vs 279€).
Les catégories de produits envisagées pour un achat de Noël sur internet restent les cadeaux habituels de cette période : jeux/jouets pour 49% (+3 points vs 2022), produits de beauté/parfums (39%), produits culturels (38%, en hausse de 7 points par rapport à 2022), vêtements, chaussures et accessoires de mode (36%) et bijoux (20%).
Les produits techniques et l’électroménager (16%) ainsi que les consoles de jeux (14%) s’inscrivent en recul (respectivement en baisse de 5 et 4 points).
Black Friday, seconde main, paiements fractionnés : toutes les solutions sont envisagées
62% des Français ont l’intention de profiter du Black Friday pour effectuer des achats de Noël, en particulier les plus jeunes (74% des moins de 35 ans).
38% pensent acheter des produits de seconde main pour les offrir à Noël (52% parmi les moins de 35 ans). Parmi eux, 19% affirment que la totalité de leurs cadeaux seront des produits de seconde main, en hausse de 6 points en un an.
34% envisagent de revendre sur Internet les cadeaux reçus, soit parce qu’ils ne leur conviennent pas (19%) soit – résultat à souligner car symptomatique – pour se créer un complément de revenu et ce, même si les cadeaux leur conviennent (15%).
Plus d’un quart (28%) de ceux ayant l’intention d’acheter sur Internet pour Noël, se déclarent prêts à recourir à un crédit ou des paiements fractionnés.
* Méthodologie :
Toluna Harris Interactive, en partenariat avec la Fevad a réalisé une enquête en ligne du 13 au 17 octobre 2023 auprès d’un échantillon de 1 019 personnes, représentatif des Français âgés de 15 ans et plus. La méthode des quotas a été appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’individu et région. Cette enquête traitait des intentions d’achats de Noël et des vacances envisagées en fin d’année.