Pour en finir avec les idées reçues, une enquête réalisée auprès de grands décideurs met en lumière l’impact concret du Big Data. Selon cette étude menée par McKinsey pour Teradata, la majorité des entreprises consultées font non seulement état d’un investissement considérable dans l’analyse big data, mais aussi d’un solide retour sur investissement…
Ce récent rapport sur l’impact des initiatives en matière d’analyse big data permet d’en finir avec les idée reçues. Les retours sur investissements sont évidents, constate Teradata Corp., le spécialiste de l’analyse big data et des applications marketing, qui vient de publier les résultats de son enquête* sur l’état des pratiques d’analyse big data dans six secteurs d’activité.
Un fait notable est que la majorité des répondants au sondage font non seulement état d’un investissement considérable dans l’analyse big data, mais aussi d’un solide retour sur investissement.
Toutes catégories d’investissement confondues, environ 90 % des entreprises indiquent des niveaux d’investissement moyens à élevés, et environ un tiers qualifient leur investissement de « très important ». En outre, environ deux tiers des répondants rapportent que les initiatives big data et analytiques ont eu un impact significatif et quantifiable sur leur chiffre d’affaires.
[blockquote cite= » déclare Jean-Marc Bonnet, Head of BI & Big Data Architecture Teradata France »]« C’est rassurant et encourageant de voir que les entreprises utilisant les technologies big data se rendent compte des effets qui leur avaient été promis depuis un certain temps » …
« Les entreprises ne s’engagent pas simplement à investir dans l’analyse big data ; la plupart d’entre elles constatent un effet concret suite à cet investissement. Une personne interrogée sur cinq (21 %) convient que l’analyse big data est le meilleur moyen de dégager des avantages concurrentiels, tandis que 38 % l’ont classée parmi les cinq préoccupations majeures. »[/blockquote]
Jean-Marc Bonnet ajoute que le déploiement de moyens d’analyse big data s’appuyant sur un écosystème analytique combinant un entrepôt de données et technologies open source permet l’intégration de plusieurs systèmes hétérogènes en synergie (chacun ayant son rôle), ce qui contribue à un avantage concurrentiel accru.
Selon leur secteur d’activité, les dirigeants interrogés voyaient différents potentiels de valeur ajoutée dans les big data. Les répondants issus du commerce de détail ont fait preuve de la plus haute estime, considérant les big data et les moyens analytiques comme la clé vers les avantages concurrentiels.
L’enquête a démontré que les big data façonnaient l’avenir et étaient une source d’opportunités d’innovation dans trois domaines clés :
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- créer de nouveaux business model (54 %),
- identifier de nouvelles offres de produits (52 %)
- valoriser les données par leur vente à des sociétés extérieures (40 %).
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Le soutien des dirigeants, facteur clé de réussite en matière de big data
Les entreprises les plus avant-gardistes – celles qui ont accordé une importance accrue aux big data et à leur analyse – ont relevé que le soutien des cadres dirigeants était essentiel.
On constate notamment que parmi les entreprises considérant les big data comme la voie royale pour dégager des avantages concurrentiels, plus de la moitié ont un PDG personnellement impliqué dans les initiatives big data. Dans les organisations où les big data font partie des cinq préoccupations majeures auxquelles les cadres dirigeants accordent du temps et de l’intérêt, le promoteur des big data appartient généralement à l’échelon hiérarchique précédant les dirigeants.
L’étude révèle également qu’il subsiste de nombreux obstacles, notamment sur les plans culturels, stratégiques et opérationnels.
Plus de la moitié des répondants ont relevé que l’adoption d’une culture axée sur les données était un obstacle majeur, laissant entendre que l’idée d’une approche axée sur les données était loin d’être universellement acceptée aujourd’hui. Récompenser l’utilisation de données et favoriser l’expérimentation et la créativité en matière de données ont également été qualifiés de défis culturels considérables.
[blockquote cite= » déclare Jean-Marc Bonnet, Head of BI & Big Data Architecture Teradata France »]« Malgré les progrès qui sont rapportés avec des entreprises exploitant leurs ressources de données de façon optimale, il reste une énorme marge de progression. Les défis culturels peuvent handicaper toutes les facettes d’une initiative big data » …
« La bonne nouvelle est que l’inverse est vrai aussi : améliorer la manière dont une entreprise encourage une culture et une mentalité favorables à l’expérimentation sur les données peut renforcer la dynamique et l’impact d’une initiative portant sur les données et leur analyse. »[/blockquote]
Les entreprises dont les initiatives big data suscitent le plus d’intérêt vont chercher bien au-delà des données transactionnelles et explorent de nombreux types de données.
Les plus fréquemment citées sont les données de localisation (utilisées pour identifier l’emplacement physique d’un dispositif électronique), recueillies par plus de la moitié des répondants, suivies par les données textuelles (non structurées, telles que les e-mails, les diapositives, les documents Word et les messages instantanés).
Outre l’exploration de ces nouveaux types de données, les entreprises leader combinent de manière sélective des jeux de données structurées et multi-structurées au sein d’un écosystème analytique, ce qui leur permet d’identifier de nouvelles perspectives analytiques révélant de nouvelles pistes d’innovation.
* Cette enquête, menée auprès de 316 décideurs haut placés dans le domaine des données et de l'informatique au sein d'entreprises leaders par Forbes Insights et parrainée par Teradata en partenariat avec le cabinet de conseils McKinsey, a sondé des hauts dirigeants, comprenant des cadres supérieurs, des vice-présidents exécutifs, des vice-présidents directeurs ou équivalents, et des hommes de terrain, tels que des vice-présidents, des directeurs et des experts/analystes de données. Les répondants étaient issus d'une large palette de secteurs d'activité, incluant les services financiers, la technologie, les télécommunications, la santé et le commerce de détail. D'un point de vue géographique, 50 % des participants venaient d'Amérique du Nord, 25 % de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et 25 % de la zone Asie-Pacifique. Tous les répondants travaillaient pour des entreprises dépassant 500 millions de dollars de recettes annuelles.