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IA au travail : les Français posent leurs limites

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IA au travail : les Français posent leurs limites

75% des salariés se disent prêts à collaborer avec une IA, mais seuls 25% accepteraient d’être dirigés par elle…


Prêts à collaborer avec l’intelligence artificielle, mais pas à lui obéir. Selon une étude Workday, 75 % des salariés français se disent ouverts à travailler aux côtés d’agents IA, mais seuls 25 % accepteraient d’être dirigés par eux.

Entre confiance, vigilance et besoin d’autonomie, les Français tracent une frontière nette entre assistance et subordination…



L’IA s’impose dans l’entreprise, mais sous conditions

L’intelligence artificielle gagne du terrain : 83 % des entreprises françaises en étendent déjà l’usage, selon Workday.

Pour autant, les collaborateurs fixent des limites claires : l’IA oui, mais à condition qu’elle reste un levier d’autonomie et non un outil de contrôle.


« Nous entrons dans une nouvelle ère du travail où l’IA peut devenir un partenaire de choix, en soutien du jugement, du leadership et de l’empathie humaine.

Pour instaurer la confiance, les entreprises doivent utiliser l’IA de manière réfléchie et veiller à ce que chaque décision reste fondamentalement guidée par l’humain. »

explique Hubert Cotté, Directeur Général de Workday France



L’IA comme copilote, pas comme dirigeant

Trois salariés sur quatre se disent à l’aise avec l’idée de collaborer avec une IA.

Mais dès qu’il s’agit de management ou de supervision directe, le taux d’adhésion chute à 25 %.

Les collaborateurs préfèrent que les agents IA opèrent en soutien, dans l’ombre, plutôt qu’en position hiérarchique.

Cette perception met en lumière un enjeu central pour les directions RH et IT : concevoir une IA au service des collaborateurs, et non à leur place.



Les Français font globalement confiance à l’IA au travail 

79 % des salariés affirment faire confiance à leur entreprise pour déployer l’IA de façon responsable.

Une confiance mesurée qui varie selon les usages :

  • Forte lorsqu’il s’agit d’assistance technique ou d’aide à la décision ;
  • Plus réservée pour des domaines sensibles comme le recrutement, la finance ou le juridique.

Transparence, supervision humaine et communication sont perçues comme des conditions non négociables pour une adoption durable.



L’IA, moteur de productivité mais source de nouvelles tensions

Neuf salariés sur dix pensent que les agents IA leur permettront de gagner en efficacité.

Mais la perspective n’est pas sans contrepartie :

  • 33 % craignent une pression accrue ;
  • 41 % redoutent une perte d’esprit critique ;
  • 33 % une baisse des interactions humaines.


Le message est clair : l’IA doit soutenir la performance sans compromettre le bien-être.



La finance, premier laboratoire de l’IA

Face à la pénurie de talents financiers, 73 % des salariés estiment que les agents IA peuvent combler le déficit de compétences.

Les usages les plus prometteurs concernent :

  • la prévision et la budgétisation (36 %) ;
  • le reporting financier (29 %) ;
  • et la détection des fraudes (38 %).

Une dynamique qui pourrait inspirer d’autres fonctions métier, où l’IA devient un allié stratégique plus qu’un outil technique.



Vers une IA human-centric

L’étude Workday le confirme : l’avenir du travail sera hybride, collaboratif et human-centric.

Les salariés français veulent une IA de confiance, capable de renforcer leur autonomie sans menacer leur rôle.

Dans un contexte de transformation accélérée et de tensions sur le marché du travail, l’IA apparaît comme un nouvel assistant professionnel — un copilote, pas un patron.








Méthodologie

Enquête mondiale menée auprès de 2 950 décideurs et responsables de la mise en œuvre de logiciels à temps plein, répartis dans trois grandes régions : Amérique du Nord (n=706), Asie-Pacifique (n=1 031) et EMEA (n=1 213, dont 202 en France). La collecte des données a été réalisée par Hanover Research en mai et juin 2025, à la demande de Workday.