Véritable arlésienne du e-commerce, la vente en ligne de produits de grande consommation semble se développer de façon assez marquée ces derniers temps. Selon une récente étude, le e-commerce tirerait d’ailleurs même la croissance de ce marché, notamment grâce au succès du drive…
Les ventes mondiales des produits de grande consommation (PGC) progressent quatre fois plus vite en ligne qu’en magasins, selon l’étude Nielsen « Future Opportunities in FMCG E-commerce » qui examine les leviers de croissance on-line de ce type de produits dans 34 pays.
25% des consommateurs adeptes du e-commerce
Dans les faits, l’enquête table sur un taux de croissance du e-commerce pour les années à venir (18,4% CAGR en moyenne) et sur des ventes mondiales de PGC en ligne à hauteur de 400 milliards de dollars d’ici 2022.
Dans ce contexte, plus d’un consommateur sur 4 utilise d’ores et déjà des plateformes e-commerce pour se faire livrer des produits de tous les jours.
Le Royaume-Uni domine le classement régional (6,3% des ventes de PGC y sont réalisées on-line), devançant la France (6,1%) qui bénéficie de la réussite de la mode du « drive ».
La Suisse, l’Italie et les Pays-Bas complètent le Top 5 en Europe de l’Ouest avec respectivement 1,8%, 1,7% et 1,5% de part de marché pour le on-line sur les ventes totales de PGC.
Nielsen estime par ailleurs qu’au Portugal le poids du on-line dans les ventes de PGC (moins de 1% en 2017) atteindra 1,6% en 2022 (340 millions de dollars).
Nielsen profite de cette étude pour identifier certains facteurs clés de succès pour la croissance du e-commerce sur le PGC, notamment :
- des « fondations propices » (taille du marché, pénétration des comptes bancaires, pénétration d’internet, taux d’équipement en smartphones) ;
- des« facteurs macro-économiques » (souplesse de l’activité business, densité de la population, fiabilité de l’environnement postal/livraisons) ;
- des « leviers sociaux » (confiance, culture de l’épargne) ;
- la « supply chain » (maturité des acteurs e- commerce sur les PGC).
A noter que, malgré sa 2ème place actuelle sur le marché européen, selon ces critères, la France reste faible sur le niveau de confiance et moyenne sur la facilité à faire du business, la densité de population et la pénétration des smartphones…