L’intelligence artificielle s’impose dans tous les métiers. Si elle promet d’énormes gains de productivité, une étude mondiale menée par LinkedIn auprès de plus de 19 000 professionnels révèle une réalité plus nuancée.
Derrière l’enthousiasme, nombreux sont ceux qui ressentent une pression croissante à s’adapter, au point que l’IA devient pour certains une véritable source de stress…
L’IA, une source de stress supplémentaire au travail
Apprendre à maîtriser l’IA n’est pas perçu comme une compétence optionnelle, mais comme une obligation qui s’ajoute à la charge de travail quotidienne.
Plus d’un professionnel sur deux estime que s’approprier ces nouvelles technologies équivaut à un second emploi.
Sur LinkedIn, les conversations autour du burnout, du stress et du changement ont d’ailleurs explosé, avec une hausse de 82% en un an.
Cette accélération crée des situations délicates : un tiers des répondants avoue se sentir embarrassé par son manque de connaissances en IA, et plus d’un sur trois préfère éviter d’en parler en entreprise par peur d’être jugé incompétent.
Près de 41% déclarent même que le rythme actuel des évolutions technologiques a un impact négatif sur leur bien-être.
Les jeunes générations semblent particulièrement touchées.
Les professionnels de la Gen Z sont deux fois plus nombreux que ceux de la Gen X à exagérer leurs compétences pour ne pas perdre la face.
Le réseau comme antidote à la pression
Dans ce climat d’incertitude, les réseaux professionnels deviennent une ressource essentielle.
Selon LinkedIn, 43 % des professionnels privilégient leur réseau comme principale source de conseils au travail, devant les moteurs de recherche et l’IA.
Près de 64 % affirment que leurs collègues les aident à décider plus vite et avec plus de confiance que les outils d’IA.
Autrement dit, face aux bouleversements technologiques, ce sont encore les relations humaines qui redonnent confiance et clarté.
Ce que cela signifie pour les marques
Pour les entreprises et les marketeurs, l’enseignement est clair : la confiance reste le levier décisif.
Les acheteurs B2B s’appuient de plus en plus sur leurs réseaux pour évaluer les marques. En trois ans, les publications sur LinkedIn ont augmenté de 41%, renforçant le rôle central des communautés dans la prise de décision.
Les Millennials et la Génération Z, qui représentent désormais 71 % des acheteurs B2B, attendent ainsi davantage de témoignages authentiques que de simples contenus corporate.
En réponse, 80 % des marketeurs renforcent leurs investissements dans des contenus communautaires, mobilisant créateurs, experts et collaborateurs pour incarner des voix crédibles…
