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[E-pub] Mobile, RTB et vidéo tirent la croissance, chute de l’affiliation, des comparateurs et de l’email

Selon l’observatoire de l’e-Publicité réalisé par le SRI et l’Udecam, en partenariat avec PWC, les dépenses publicitaires sur Internet ont progressé de 3% à 1,44 milliard d’euros au 1er semestre 2014, . Le search et le display profitent à plein de la croissance du mobile, du RTB et des formats vidéo. Affiliation, comparateurs et email sont eux en décroissance.

 

Selon l’observatoire de l’e-Publicité réalisé par le SRI et l’Udecam, en partenariat avec PWC, les dépenses publicitaires sur Internet ont progressé de 3% à 1,44 milliard d’euros au 1er semestre 2014, .
Le search et le display profitent à plein de la croissance du mobile, du RTB et des formats vidéo. Affiliation et comparateurs sont eux en décroissance.

 

Constat récurrent et commun à toutes les études de ces dernières années : la publicité online est l’unique segment du marché à connaître une croissance au premier semestre 2014, avec une progression de 3%.
Elle porte à 1,44 milliard d’euros net le chiffre d’affaires du secteur, selon l’observatoire de l’e-Publicité réalisé par le SRI et l’Udecam, en partenariat avec PWC.
« Le digital devrait dépasser les 3 milliards d’euros cette année, pour une part de marché située autour des 27%« , prophétise Bertrand Beaudichon, président de l’Udecam.
Une performance qui devrait même, selon les estimations de PWC, lui permettre de dépasser le print dans le courant de l’année.

Le search reste, de loin, le canal le plus investi. Il pèse 58% des investissements digitaux totaux soit 867 millions d’euros 

Le « renouveau » du display

Tous les segments de l’e-pub ne connaissent cependant la même fortune. Le « search », qui représente à lui seul 867 millions d’euros, enregistre ainsi une croissance de 5%. Pour le « display », la hausse est de 4%. Pour les autres leviers (comparateurs, affiliation et emailing), le chiffre d’affaires est en revanche en repli de 7% sur un an.

Le display représente 27% des investissement medias digitaux. Il s’établit au S1 à 394 millions d’euros. Alors que le display classique est en baisse de 3% (264 millions d’Euros et 67% du display), il progresse de 34% sur la vidéo (23% du display à 91 millions d’Euros) et de 3% sur les OPS (10% du display à 39 millions d’Euros).

Le renouveau du display

+49% pour l’achat display en RTB + 61% pour le mobile

« Le poids de l’achat display en RTB représente 84,7 M€ au 1er semestre, soit 22% du display et une croissance de 49% vs le 1er semestre 2013. Ce mode de commercialisation est massivement adopté par tous les acteurs et continue de se structurer » relève par exemple l’étude.

Poids du programmatique dans le display

Et le display – comme le search – profite également de l’intérêt des annonceurs pour le mobile (téléphones et tablettes). Au 1er semestre, ce sont ainsi 136 millions d’euros nets (dont 44 millions pour le display sur smartphone et 12 sur tablette) qui ont été investis dans la publicité sur mobile. 

Cela représente une croissance de 61% sur un an. Désormais le mobile pèse 10% des dépenses publicitaires sur Internet en France. C’est quatre points de plus qu’au début de l’année dernière.
La France reste malgré tout en net retard dans ce domaine comparée aux Etats-Unis (14%) et au Royaume-Uni (17%). Pour le seul display, cet écart est encore plus grand (25% pour le marché britannique, contre 14% dans l’Hexagone).

Evolution de la publicité mobile

Recul de l’Affiliation, des comparateurs et de l’emailing

Selon les chiffres de PWC, l’Affiliation aurait reculé de 9% au premier semestre à 106 millions d’Euros. L’étude constate également un recul de 5% sur les comparateurs (64 Millions d’Euros) et l’e-mailing (51 millions d’Euros).

Le secteur de l’affiliation est donc celui qui souffre le plus, avec une chute des investissements de 9%. En cause, un modèle d’attribution au « last clic » qui pénalise ce levier vis-à-vis d’acteurs tels que les retargeters et Google.

L’e-mailing, en baisse de 5%, ne fait guère mieux. Le secteur paie encore les excès des années passées et se trouve forcé d’assainir ses pratiques s’il veut rebondir. Envoyer moins, mais envoyer mieux. Un postulat qui se traduit également par la contraction des campagnes au CPM pour un modèle orienté autour de la performance.

 

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