Cette année, les consommateurs auront regardé autant de vidéo sur mobile que sur ordinateur. Conséquence logique: les annonceurs suivent le mouvement en investissant de plus en plus sur ces formats. De l’adblocking à la vidéo 360° en passant par le programmatique ou l’interactivité, Aol livre ici un état des lieux détaillé de la vidéo sur mobile…
Aol vient de dévoiler les chiffres de son étude « 2017 State of the Video Industry » consacrée aux tendances de la vidéo sur mobile.
Premier constat, la consommation de vidéos sur mobile fait jeu égal avec celle effectuée sur ordinateur : « 63 % des consommateurs regardent des vidéos chaque jour sur leur portable, contre 66 % sur PC », d’après l’étude.
Le mobile alimente la croissance de la vidéo
Et les annonceurs commencent à suivre : « 158 millions d’euros ont été investis en 2016 en publicité vidéo sur mobile, selon Erik-Marie Bion, general manager France d’Aol.
Le « running gag », qui consistait à qualifier chaque nouvelle année de future « grande année du mobile », est désormais exact. On y est vraiment ! 38 % des dépenses publicitaires effectuées en format vidéo le sont aujourd’hui sur portable. »
A tel point qu’aujourd’hui si vous ne pensez « mobile-first« , vous êtes déjà en retard…
L’étude montre que 30 % des consommateurs « ne peuvent pas vivre sans » leurs smartphones, et ce pourcentage va certainement augmenter étant donné que 67,1 % de la population mondiale utilisera des appareils mobiles d’ici 2019.
Avec des chiffres comme ceux-là, il est important que les marques mettent tout d’abord l’accent sur la technologie mobile, et ce, pas seulement quand il s’agit de contenu.
Les plateformes et technologies mobiles émergentes comme la réalité virtuelle, la vidéo 360 et la réalité augmentée exigent des formats d’annonce évolutifs à la hauteur de leur stimulation visuelle.
Quelques chiffres à retenir:
- Un nombre croissant de consommateurs possède plus d’un appareil. Le nombre d’appareils mobiles connectés par habitant atteindra 1,5 d’ici 2020. (Cisco Visual Networking Index, 2016).
- 36 % des annonceurs prévoient une augmentation de 50 % ou plus des dépenses publicitaires numériques sur mobile.
- 53 % des éditeurs s’attendent à une augmentation de 50 % ou plus des dépenses publicitaires numériques sur mobile.
Des formats courts sinon rien
Autre enseignement de l’étude: sur mobile la vidéo se consomme avant tout en mode « snacking« .
La durée d’attention des consommateurs s’envole et avec 24 % des gens qui regardent des vidéos d’une minute ou moins, c’est aux annonceurs et aux éditeurs de trouver un moyen d’atteindre ces utilisateurs constamment en mouvement.
Et les consommateurs ne sont pas les seuls à être affamés de courtes séquences vidéo. Les annonceurs sont impatients de tirer profit de cet intérêt, alors que la moitié d’entre eux s’attendent à ce que les vidéos de courte durée (5 minutes ou moins) offrent les plus grandes occasions à saisir au cours des 12 prochains mois.
Les formats longs semblent donc être à proscrire pour les annonceurs sous peine d’alimenter le phénomène d’adblocking déjà très présent en France.
Même si, « contrairement à ce que l’on pense, il s’agit moins d’un rejet de la publicité que de formats trop longs ou mal intégrés », analyse Erik-Marie Bion.
Les tendances vidéo et mobile en infographie