Une dizaine d’années après leur apparition, le nombre de « drive » a dépassé celui des hypermarchés en France.
Le dernier rapport Nielsen TradeDimensions dénombre aujourd’hui 2031 « drive » contre 2022 hypermarchés.
Désormais, qu’il s’agisse de « click & drive – le client retire ses courses devant un entrepôt dédié – , ou bien d’un « service drive » où il se rend à l’accueil de son magasin pour chercher son panier commandé en ligne, cette nouvelle forme de distribution a dépassé le traditionnel « hypermarché ».
Au 25 mars, le réseau E.Leclerc, premier acteur du secteur en France était aussi celui qui comptait le plus de « drive » (462) contre 379 pour Intermarchés et 353 pour Carrefour. Le précurseur, Auchan, qui a ouvert le premier « chronodrive » au début des années 2000 à Marc-en-Baroeul (Nord) reste en retrait avec 162 drive des deux types en tout.
A noter toutefois qu’en terme de chiffre d’affaires, les super et hyper marchés restent (très) loin devant ce mode de distribution encore récent.
Ainsi, IRI qui couvre environ 70% des ventes totales du drive, annonce un CA reconstitué pour l’ensemble du drive sur le mois de février 2014 d’environ 310 millions d’euros (3.3 milliards sur un total drive en cumul annuel mobile).Dans le même temps, (toujours source IRI), les hypermarchés réalisent un CA de 3.8 milliards d’euros sur février et un CA de 51 milliards sur les 12 derniers mois.
Le CA des hypermarchés est donc 12 à 13 fois supérieur à court terme (février toujours) que celui de l’ensemble des drives…. malgré un parc désormais plus petit !
Si l’on compare avec les supermarchés, à parc voisin, le CA de ces derniers en février est de l’ordre de 1670 millions euros (soit plus de cinq fois supérieur à l’ensemble du drive).