Dans son étude annuelle menée en Europe et aux Etats-Unis, et consacrée aux habitudes d’achats pour les fêtes de fin d’année, Channel Factory révèle que les commerçants connaîtront un Noël plus lent : les consommateurs réduiront leurs dépenses et débuteront leurs achats relativement tôt.
Avec plus de 63 % des consommateurs dans le monde prévoyant une réduction de leurs dépenses pour Noël et plus de 40% à la recherche active de plus d’offres et de promotions, les marques doivent se préparer à faire face aux défis qui les attendent…
Noël 2022 : les consommateurs vont plus que jamais se tourner vers le e-commerce
En France, l’anticipation des retards d’approvisionnement, les inquiétudes liées à la récession mondiale et la crise du coût de la vie, conditionnent fortement les consommateurs dans leurs décisions d’achats pour Noël.
44% des Français interrogées déclarent qu’ils commenceront à faire leurs achats bien plus tôt, dès octobre et novembre.
Bien que les achats en magasin soient toujours de rigueur pour les français, 88% d’entre eux souhaitent se tourner vers les achats en ligne – 2022 serait ainsi la plus grande saison d’achats numériques jamais enregistrée.
Chez les Français, le prix est également un facteur important, pour 41% d’entre eux il est le plus susceptible d’influencer leurs décisions d’achat, tandis que 33% déclarent que la qualité du produit est leur principal facteur.
« L’étude a conclu qu’à l’échelle mondiale, les consommateurs souhaitent toujours faire la fête et partager des cadeaux avec le même nombre de personnes que l’année dernière, mais qu’en raison de la crise du coût de la vie, beaucoup ne sont tout simplement pas en mesure de le faire, et d’autres cherchent à le faire avec un budget plus serré.
Lauren Douglass, vice-présidente du marketing chez Channel Factory
Ces comportements conduisent à une conclusion ou à un résultat – un coup porté aux profits de nombreux commerces qui devront repenser leur approche commerciale pour Noël, comme pousser les remises et les périodes de soldes, ou penser davantage aux cadeaux de groupe. »
Dépenses réduites sur tous les postes d’achats pour ce Noël
49% des consommateurs interrogés au global chercheront à réduire leurs dépenses sur les articles qui sont couramment offerts comme les bijoux, les parfums et les produits technologiques.
Mais ils réévaluent également leurs dépenses pour les fêtes, puisque 33,3% réduiront leurs dépenses dédiées aux activités et aux divertissements de Noël, tandis que 32% réduiront leurs dépenses pour le repas de Noël.
Promotions ou pas ?
48% des consommateurs interrogés pour l’étude affirment que les promotions et les réductions auront un impact sur leurs décisions d’achat. Ils sont presque 50% en France…
Noël : Les chiffres à connaître pour le marché français :
- 44% des personnes interrogées en France déclarent qu’elles commenceront à faire leurs achats dès octobre et novembre
- 88% prévoient de faire leurs achats en ligne plutôt que dans des magasins physiques
- 48% des acheteurs ont déclaré que les publicités faisant la promotion de remises et d’offres les inciteront à acheter
- 78% des acheteurs français prévoient d’acheter des cadeaux pour eux-mêmes – bien plus que dans les autres pays.
- 52% des personnes interrogées en France ont déclaré que « le Covid n’aura pas d’impact sur leurs habitudes d’achat cette année »
- 73 % des acheteurs français prévoient de faire « plus ou beaucoup de recherches » sur le site Web de la Commission européenne.
- 62% des consommateurs français « sont préoccupés par l’économie.
- 33% déclarent que la qualité est tout aussi importante pour leurs achats cette année que précédemment.
- 45% déclarent qu’ils dépenseraient plus d’argent pour des marques vues sur YouTube.
- 82 % ont déclaré qu’ils continueraient à faire leurs achats dans les mêmes magasins.
- Près de 50 % des personnes interrogées en France ont déclaré que les promotions, les remises et les offres seront un facteur important dans les décisions d’achat cette année.
Méthodologie :
L’étude a été menée par notre équipe de recherche en interne. Une plateforme industrielle tierce a été sollicitée pour diffuser l’enquête, collecter les données et fournir les résultats auprès de plus de 500 répondants à travers la France.