Malgré l’apparition des réseaux sociaux et autres messageries instantanées, il s’échange encore aujourd’hui quelques 350 milliards de SMS chaque mois dans le monde. Et, bien que générant moins de buzz que d’autres canaux, le SMS marketing a lui aussi le vent en poupe: ce marché passera de 1,4 milliard d’envois en 2013 à 2,19 milliards en 2018…
A l’heure du social marketing et de l’omniprésence du smartphone, on aurait pu croire que ce bon vieux SMS allait disparaître mais il n’en est rien.
Ce Short Message Service créée en 1992 continue à faire le bonheur des consommateurs (et des marketeurs) grâce à sa simplicité et son efficacité.
Selon les résultats d’une étude publiée par Nexmo, ce sont surtout les messages d’application à personne (A2P) qui sont plébiscités aujourd’hui.
Offres promotionnelles, notifications push, suivi de commande, … : le SMS reste un outil très pratique pour relayer automatiquement ce genre d’informations auprès de prospects ou de clients.
2,19 milliards de SMS de ce type devraient ainsi être envoyés en 2018 contre 1,4 milliards l’année dernière.
Un marché à 70 milliards de dollars …
Si l’on en croît les chiffres de cette étude, le marché des A2P passerait ainsi de 55 milliards de dollars en 2014 à 70,32 milliards de dollars d’ici cinq ans.
C’est en Asie que ce marché est le plus important avec 23,29 milliards de dollars générés en 2014, suivie des États-Unis avec 15,13 milliards de dollars, de l’Europe avec 11,65 milliards de dollars. Le reste du monde comptant pour un peu moins de 5 milliards de dollars.
Parmi les applications les plus répandues de ces A2P, la relation client bien sûr, mais aussi les campagnes promotionnelles, les push notifications ou encore les services interactifs (comme les sondages, les questionnaires etc.) .
Les plus intéressés par ce type de communication sont logiquement ceux pour qui la relation client est primordiale. Le secteur du retail est ainsi le plus gros consommateur (Wallmart envoie par exemple à lui seul près de 30 millions de SMS à ces clients chaque mois), suivi des institutions financières et bancaires, et des secteurs de la santé, du tourisme et du gaming.