Emplifi vient de publier les résultats de son rapport trimestriel sur les tendances sur les médias sociaux. Au premier trimestre 2022, l’analyse revient sur les dépenses effectuées par des milliers de marques mondiales sur les médias sociaux.
Bien que les dépenses publicitaires globales sur les médias sociaux aient diminué au premier trimestre après une forte activité durant les fêtes, elles restent nettement plus élevées que l’an passé à la même période. Parallèlement, l’engagement, lui, reste stable ou en déclin.
Les marques continuent d’investir massivement sur les réseaux
Selon les résultats les plus récents d’Emplifi, les dépenses publicitaires mensuelles moyennes par marque se sont élevées à 3 631 dollars au premier trimestre, soit une baisse de 19 % par rapport au pic de fin d’année atteint pendant la période des fêtes du quatrième trimestre 2021.
Cela représente tout de même une augmentation de près de 21 % par rapport à la moyenne du premier trimestre 2021, qui était légèrement supérieure à 3 000 $.
« Les annonceurs considèrent toujours les médias sociaux comme une stratégie payante et une partie intégrante du marketing mix. De plus, ils sont prêts à payer plus cher pour atteindre leur public.
déclare Manon Roussel, Responsable de la gestion des comptes – France, Europe du Sud et Benelux chez Emplifi
Malgré le fléchissement des dépenses publicitaires après les fêtes de fin d’année, les marques dépensent toujours plus qu’à la même époque l’an passé, même si les taux de clics ne cessent de baisser et sont désormais inférieurs à 1 %. »
Les budgets publicitaires sont en hausse, mais les actions sont en baisse
Les dépenses publicitaires mensuelles médianes affichent une augmentation constante d’année en année, malgré la baisse des coûts par clic.
Après une tendance à la hausse tout au long de l’année 2021, le CPC médian chute de 18 % au premier trimestre 2022 pour atteindre environ 0,18 $.
Les taux de clics baissent également légèrement d’une année sur l’autre, mais restent à environ 1 %.
Facebook poursuit sa chute
Le nombre médian d’interactions avec les publications Facebook (likes, commentaires, partages) diminue de 17 % d’une année sur l’autre.
En janvier 2021, la plateforme enregistrait une médiane de 6,54 interactions pour 1000 impressions ; un an plus tard, ce chiffre était tombé à 5,44.
C’est tout de même mieux que le minimum historique de 5,03 interactions enregistré par Facebook au quatrième trimestre 2021.
Instagram se maintient
En revanche, les posts Instagram ont une médiane d’un peu plus de 32 interactions pour 1K d’impressions, un chiffre qui est resté relativement constant au cours de l’année dernière.
Publier des stories Instagram en masse permet de stimuler l’engagement.
Les données d’Emplifi suggèrent également que la publication de plusieurs Stories Instagram dans une fenêtre de cinq minutes entraîne des taux de sortie plus faibles et des niveaux plus élevés d’utilisateurs qui reviennent en arrière pour revoir les posts.
La longueur des vidéos, l’ordre des stories et l’heure de publication peuvent également avoir un impact sur les taux de sortie et les tap backs.
Le Social Care est important
La capacité des marques à répondre aux questions des clients sur le social est un facteur de différenciation essentiel entre les plateformes.
Instagram est ici aussi en tête, avec des marques répondant à un tiers de toutes les questions des clients laissées dans les commentaires, et un temps de réponse médian de 8,3 heures.
Sur Facebook, les marques répondent à 26 % des questions, contre 30 % au premier trimestre 2021, et mettent près de 13 heures à publier une réponse.
Le taux de réponse médian de Twitter était le plus faible, à 20 %, mais il était le plus rapide, avec un peu moins de 3 heures.
« Bien que les taux de réponse sur Instagram et Facebook se soient améliorés par rapport au trimestre dernier et soient meilleurs que ceux de Twitter, ils restent notablement élevés.
indique Manon Roussel
Les marques auraient tout intérêt à renforcer leurs relations avec les clients en répondant plus rapidement aux questions et aux préoccupations. Si elles n’investissent pas dans l’amélioration du Social Care, elles risquent de perdre des parts de marché importantes.
Méthodologie
L’analyse d’Emplifi est fondée sur les données du 1er trimestre 2022 et les comparaisons d’une année sur l’autre téléchargées au début du mois d’avril 2022.
Vous pouvez accéder aux résultats ici.