Pour la troisième année consécutive, LinkedIn publie son classement Top Startups.
Le premier réseau professionnel, en France et dans le monde, dévoile cette année les 10 startups qui ont été les plus attractives pour les membres français en 2020.
Cinq d’entre elles font leur entrée dans ce classement, dont Doctolib et le professionnel des titres-restaurants Swile, qui ont su démontrer leur utilité dans un environnement sanitaire et économique compliqué.
On observe ainsi que l’automatisation et la simplification de nombreux services semblent être les piliers du succès pour de nombreuses startups.
Ces startups qui ne connaissent pas la crise
Pour établir ce classement, la rédaction de LinkedIn a analysé les quelques milliards d’interactions quotidiennes des 20 millions de membres en France. 10 jeunes pousses se sont donc distinguées cette année en matière de partages et d’interactions avec la communauté LinkedIn durant ces derniers mois.
Voici le palmarès 2020 du classement Top startups :
- Swile (ex Lunchr) – Services RH
- Alan – Assurances santé
- Doctolib – E-santé
- Back Market – E-commerce
- Toucan Toco – Logiciels informatiques
- Luko – Assurances habitation
- Payfit – Paiement en ligne
- Metron – Intelligence énergétique
- Qonto – Banque en ligne
- Molotov – Divertissement et streaming
Fintech et RH à l’honneur
La fintech et le secteur RH se sont à nouveau montrés très attractifs cette année.
Ces secteurs deviennent de plus en plus importants, avec près de la moitié des startups du classement, grâce aux solutions qu’elles ont su procurer pour faire face à la crise liée au Covid.
Swile (ex Lunchr) a fait une entrée fulgurante pour être en tête de liste grâce à son service de titres-restaurants dématérialisés.
La plateforme RH Payfit (7ème) a su s’adapter rapidement à l’activité partielle des entreprises, tandis que Qonto (9ème), la banque en ligne des indépendants, et Luko (6ème), l’assurance habitation digitale, ont également démontré l’efficacité de leurs services en ligne en ces temps de pandémie.
La percée de l’e-santé
Un autre secteur a fait son entrée dans le classement cette année : celui de la e-santé.
L’assureur santé en ligne pour les travailleurs indépendants et les entreprises Alan se hisse en 2ème position.
Encore plus plébiscitée depuis l’épidémie de coronavirus, la plateforme de rendez-vous médicaux, téléconsultation et gestion de cabinets Doctolib fait une percée en 3ème position.
Toujours plus d’IA et de data
L’Intelligence Artificielle (IA) et la data sont également présents avec la plateforme d’aide à la création d’outils de reporting en ligne Toucan Toco (5ème) ainsi que Metron (8ème), spécialiste de l’optimisation énergétique.
Occasion et streaming profitent de la crise
Back Market, leader du reconditionné, prend la 4ème place du classement. Déjà 9ème dans l’édition 2019 du classement, la startup correspond pleinement aux nouveaux modes de consommation plébiscités par les Français.
Enfin, le service français de streaming TV Molotov fait son entrée et clôt le classement à la 10ème place, confirmant l’engouement pour la télé en ligne, notamment durant le confinement.
« Ce classement Top Startups de LinkedIn permet aux candidats en recherche d’emploi d’identifier les startups qui recrutent et qui ont un fort potentiel de croissance.
Celles qui ont percé dans cette édition 2020 ont su innover, voire révolutionner leur secteur, dans un environnement sanitaire et économique inédit.
C’est ainsi qu’ont émergé les services dématérialisés en ligne comme Swile, l’intelligence artificielle au service de l’optimisation énergétique avec Metron ou l’e-santé avec Doctolib. »
explique Sandrine Chauvin, directrice de la rédaction de LinkedIn France.
Méthodologie :
LinkedIn évalue les startups dans quatre domaines : croissance des effectifs, interactions sur la plateforme, intérêt pour les offres d’emploi et attraction des meilleurs talents.
Les informations concernent la période du 1er janvier 2020 au 31 juillet 2020.
Pour être éligibles, les entreprises doivent être indépendantes et privées, compter 50 salariés ou plus, avoir 7 ans d’existence maximum, et leur siège social doit se trouver dans le pays de la liste sur laquelle elles apparaissent. Ont été exclus : les cabinets de recrutement, les think-tanks, les organismes sans but lucratif, les accélérateurs et les organismes publics.