En matière d’emailing, il devient de plus en plus difficile d’attirer l’attention du consommateur. Mais que les marketeurs se rassurent : selon les résultats d’une étude internationale, les destinataires Français seraient parmi les plus curieux et les plus réactifs d’Europe…
Si l’emailing reste un moyen privilégié pour communiquer avec ses clients, aujourd’hui, les utilisateurs d’emails reçoivent en moyenne 121 emails par jour (selon les chiffres de Radicati Group). Les entreprises doivent désormais redoubler d’effort pour attirer l’attention.
Mailjet s’est donc intéressé à ce qui peut pousser les destinataires à ouvrir un mail et le lire en interrogeant près de 20 000 consommateurs en France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et aux Etats-Unis sur le sujet.
Il en ressort que les destinataires sont curieux par nature. Ainsi, un mail qui se veut confidentiel et personnel séduit 45% des consommateurs français. Tandis qu’ils sont 38% à se laisser tenter par un mail qui leur dévoilerait un scoop inédit…
La curiosité est donc devenu un véritable outil marketing lorsqu’il s’agit d’emailing puisqu’en France, les emails jouant sur la curiosité ont un taux d’ouverture 29% supérieur aux mails classiques.
Si la France est particulièrement réceptive à cette thématique, elle se place en seconde position du classement Européen derrière l’Espagne qui affiche une différence de taux d’ouverture de 48%.
L’Allemagne et le Royaume-Uni sont quant à eux légèrement moins sensibles à la curiosité, puisque les différences de taux d’ouvertures sont respectivement à 28% et 24%.
Alexis Renard, PDG de Mailjet confie :
« Les Français ont ceci de particulier qu’ils sont vraiment curieux : ils aiment et privilégient les emails dont les contenus les intriguent… Les professionnels de l’emailing doivent en tenir compte, tout en prenant garde à ne pas déclencher d’alerte au spam. Car le recours à des formulations trop intrigantes peut aussi avoir cet effet. »
Méthodologie : L’étude a été menée en Février 2017 sur plus de 20 000 destinataires (dont 6000 en France) de la base de données Mailjet. Les destinataires se sont vus envoyer des emails jouant sur leur curiosité, leur sens de la confidentialité et de l’exclusivité. Mailjet a ainsi pu mesurer le taux d’engagement des destinataires.