Le secteur du commerce est en pleine transformation technologique.
Si en 2020, environ une entreprise sur cinq (19%) réalisait des ventes via Internet en Europe, les prévisions indiquent que d’ici dix ans seulement, ce sera une sur trois (30%), conformément aux croissances actuelles.
Un système qui ne se développera pas au détriment du commerce traditionnel, car tout laisse présager un écosystème phygital dans lequel coexistent boutiques physiques et numériques, élargissant le champ des possibles pour les consommateurs.
La façon dont nous faisons nos achats et interagissons avec les entreprises a radicalement changé ces dernières années.
Des usages tels que passer sa commande au restaurant via une application, faire des achats ultra-rapides dans un supermarché avec son smartphone, ou simplement payer immédiatement avec une smartwatch, semblaient relever de la science-fiction il y a seulement dix ans.
« Le principal bénéfice de la transformation numérique du commerce a été la multiplication des opportunités et des facilités pour les utilisateurs et les consommateurs.
déclare Roland Buquet, Directeur Commercial de Packlink.
L’accès à n’importe quel produit est aujourd’hui moins cher, plus rapide et plus facile que jamais.
D’autre part, les grands défis et les évolutions du secteur se trouvent désormais en interne, dans la transition vers un modèle plus efficace et durable ».
Comment achèterons-nous en 2030 ?
Selon les chiffres de l’INE, 82% des Français utilisent quotidiennement internet.
Les 20 dernières années ont été celles de l’avènement des smartphones, puis des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter qui ont commencé à fleurir dans notre pays. Ils sont devenus incontournables pour le secteur du commerce en ligne.
Et bien qu’il soit risqué et difficile de prédire l’avenir, certaines technologies actuelles peuvent nous aider à entrevoir les façons dont nous achèterons durant la prochaine décennie…
Metaverse.
Cet univers virtuel dans lequel nos avatars pourront interagir, participer à des réunions, assister à des spectacles mais aussi faire du shopping.
Certaines marques du secteur textile ont commencé à présenter leurs propres boutiques dans le metaverse, il est déjà possible d’acheter des « colis digitaux ».
Il semble donc tout à fait probable que, d’ici quelques années, nous puissions faire nos courses dans des supermarchés ou des magasins en ligne grâce à notre avatar.
Personnalisation.
L’un des grands défis de la numérisation est de proposer des expériences de plus en plus personnalisées aux utilisateurs, en fonction de leurs goûts et de leurs préférences.
Les grandes quantités de données que nous manipulons et notre empreinte numérique sont la principale source des fameux algorithmes qui, depuis quelques années, se perfectionnent et se rapprochent de plus en plus de nos intérêts.
Réalité augmentée.
En plus de la réalité virtuelle, la réalité augmentée améliorera l’expérience de l’utilisateur.
Que ce soit au travers de lunettes virtuelles ou de son smartphone, en se concentrant simplement sur un produit, nous pourrions connaître son prix et ses caractéristiques de manière immédiate.
Des produits intelligents.
Des technologies telles que la blockchain nous permettront d’accéder à des bases de données complètes et vérifiées au moment de consulter un produit ou un service.
En scannant simplement le code-barres d’un aliment, il sera possible de savoir quand et où il a été produit, comment il a été transporté jusqu’au supermarché, quelles sont ses valeurs nutritionnelles et sa date de péremption, le tout instantanément.
Showroom.
Les magasins physiques ne céderont pas la place aux magasins numériques, mais coexisteront et évolueront ensemble.
Une prédiction assez courante dans le secteur est l’évolution vers le modèle du showroom, notamment dans le secteur du textile.
Nous pourrons nous rendre dans un magasin, voir les produits, les essayer, choisir de les personnaliser, et se les faire livrer à domicile au moment voulu.
De cette manière, nous passons du modèle de magasin-entrepôt à un magasin orienté vers l’expérience de l’utilisateur.
Economie circulaire.
Notre modèle de consommation et de production s’oriente de plus en plus vers une économie circulaire.
Le secteur du textile est l’un des porte-étendards, et les possibilités de donner une seconde vie aux vêtements sont de plus en plus nombreuses.
D’un modèle de consommation rapide et intensive, nous passerons à un modèle où réutiliser et recycler les produits sera ancré dans les habitudes.
« Nous évoluons vers un modèle de consommation plus durable et moins saturé.
conclut Roland Buquet, Directeur Commercial de Packlink.
L’expérience utilisateur sera placée au centre de la stratégie client privilégiant la personnalisation des relations.
Un changement qui ira de pair avec l’évolution du secteur de la logistique et du transport, qui, s’il est déjà fondamental pour le secteur de la distribution, acquerra encore plus de valeur et d’importance, tant pour les entreprises que pour les utilisateurs ».