Bonial (Axel Springer), entreprise de média et technologies pour le commerce, dévoile les résultats de la 10ème vague du baromètre « Du pouvoir d’achat au vouloir d’achat » réalisé par OpinionWay.
Depuis 2 ans, ce baromètre trimestriel analyse l’impact de l’inflation sur les Français et leur pouvoir d’achat.
Le ralentissement de la hausse des prix influence l’état d’esprit des Français, atteignant un niveau de positivité record depuis le début de l’inflation.
Cette tendance se traduit également par une baisse des intentions de changer leurs comportements d’achat, une perception moins élevée des prix et une capacité accrue à se faire plaisir…
Le moral des Français à son plus haut niveau depuis 2 ans
Si l’état d’esprit des Français reste majoritairement négatif (73%), la part des répondants partageant un point de vue positif sur leur pouvoir d’achat est en nette hausse atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis le début du baromètre : 36%, +6 points vs. mars 2024.
On note une dynamique en hausse sur presque tous les qualificatifs positifs :
- confiant (16%, +3 pts vs. mars 2024),
- serein (14%, +2 pts vs. mars 2024)
- voire même joyeux (7%, +3 pts vs. mars 2024).
A l’inverse, les principaux qualificatifs négatifs stagnent ou baissent.
Parmi ceux exprimant un sentiment négatif, 80% sont des femmes, contre 66% chez les hommes, illustrant un pessimisme nettement plus accentué chez les femmes.
4 jeunes Français sur 5 affirment (enfin) se faire plaisir
88% des Français s’accordent sur le fait que se faire plaisir coûte aujourd’hui plus cher, mais nombreux d’entre eux parviennent à nouveau à se faire plaisir au moins de temps en temps.
Alors que cet indicateur oscillait autour des 65% depuis mars 2022, il atteint aujourd’hui 71% soit une hausse de 7 points en seulement 3 mois.
Les plus jeunes sont les plus nombreux à déclarer se faire plaisir au moins de temps en temps (79%). Il s’agit d’un bouleversement puisqu’en mars seuls 59% d’entre eux pouvaient en dire autant, soit une hausse de 20 points en 3 mois.
A l’approche de l’été, les Français veulent moins se priver
L’intention de faire évoluer ses comportements d’achat dans les semaines à venir est en net recul, atteignant son niveau le plus bas pour la première fois en 2 ans (-9 pts vs mars 2024).
Bien qu’une majorité (69%) continue d’exprimer l’intention de faire évoluer ses pratiques de consommation afin de réaliser des économies dans les semaines à venir, cette tendance touche de moins en moins de personnes.
Perception de l’inflation : un pourcentage bien plus haut que la réalité en rayon !
Le ralentissement de la hausse des prix commence à se percevoir au niveau des résultats puisque le pourcentage d’inflation perçu est en légère baisse (18% en moyenne, -1 point).
Cependant celui-ci reste toujours élevé car une majorité de Français continue de ressentir une hausse des prix que ce soit pour des achats contraints (74%), des achats plaisir (64%, +2 pts vs mars 2024), des achats alimentaires (73%, +1 point) et non-alimentaires (68%, +2 pts)…
Méthodologie
Échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus de 1011 personnes. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées du 31 mai au 3 juin 2024.