Si Facebook reste le réseau social le plus utilisé au monde, d’autres réseaux émergents, plus « jeunes », comme Instagram, TikTok ou Twitch, ont vu leurs audiences décoller depuis un an et s’ouvrir à de nouveaux publics. Le marketing d’influence s’est imposé comme le grand gagnant de cette pandémie.
Des concours aux défis de danses, le contenu des influenceurs est devenu une alternative crédible, authentique et légitime pour communiquer avec les différentes communautés cibles des marques dans le but de promouvoir leur image, partager leurs valeurs et/ou influencer les décisions d’achat des consommateurs.
Walmart, une entreprise américaine spécialisée dans la grande distribution, a par exemple réalisé une campagne pour promouvoir ses offres lors du Black Friday, devenue virale sur TikTok.
La multinationale a collaboré avec six influenceurs pour tirer au sort des cartes-cadeaux d’une valeur de 100 dollars, en encourageant ses utilisateurs à relever un défi : poster des vidéos d’eux-mêmes en train de danser dans les rayons de Walmart sous le hashtag DealDropDance.
La stratégie d’influence au cœur de la mesure
Comme pour toute action de marketing digital, la collaboration avec les influenceurs est soumise à l’obtention du meilleur ROI (retour sur investissement) possible, surtout après une année où les marques et les enseignes ont revu leurs budgets à la baisse pour les réorienter vers le canal numérique et les réseaux sociaux.
Il ne s’agit donc plus seulement de répondre à des objectifs de branding et de notoriété, mais surtout à des objectifs de captation de nouveaux clients, de conversion et de fidélisation. Il n’est pas surprenant qu’avec de tels objectifs, la mesure (via des outils d’analyse avancés) soit devenue un élément fondamental de toute campagne d’influence.
Une tendance que confirme Jonathan Lemberger, cofondateur de Tiendeo.fr, la plateforme leader d’offres et de promotions pour les distributeurs et les marques :
« Pour atteindre votre objectif, vous devez savoir d’où vous partez et comment vous évoluez, quelles actions fonctionnent et lesquelles ne fonctionnent pas, et ainsi optimiser vos campagnes jour après jour. Il est inutile d’opter pour une stratégie d’influence si vous n’avez pas mis en place au préalable un système de mesure pour analyser l’impact de vos campagnes ».
Micro-influenceurs : authenticité assurée
Le besoin d’authenticité pousse de nombreuses marques à se diriger vers la micro-influence, avec des personnalités qui ont généralement moins de 50 000 followers sur leurs réseaux sociaux, qui sont capables de répondre à toutes les interactions (messages, e-mails et commentaires), qui entretiennent un lien étroit avec leurs audiences et permettent autant aux marques qu’aux retailers de renforcer la fidélité des consommateurs grâce à des partenariats sur le long terme.
De plus, collaborer avec des micro-influenceurs permet également aux marques et aux distributeurs d’atteindre un public hyperlocal lorsqu’il est prévu de déployer une campagne dans une zone géographique spécifique.
À titre d’exemple, nous pouvons mentionner la blogueuse espagnole Mónica Flaquer, résidant à Ibiza dont la popularité a attiré de nombreuses marques pour promouvoir leurs produits sur l’île.
À l’avenir, analyser les émotions véhiculées par le contenu des influenceurs, identifier l’impact sur l’image de marque et connaître les résultats de chaque action sur les ventes deviendra un élément fondamental à l’heure de choisir des influenceurs pour une campagne.
Social shopping : de la découverte à l’achat
Les réseaux sociaux offrent désormais aux utilisateurs une multitude de possibilités en un seul endroit : de la consultation d’un catalogue aux fiches produits interactives, du liveshopping aux achats directs.
Depuis les réseaux sociaux, les utilisateurs ont accès à un onglet « boutique », où ils peuvent trouver une sélection de produits de marque pour s’inspirer avant de se rendre en magasin ou se faire plaisir sans attendre.
Le concept de liveshopping dont on parle tant en Chine fait peu à peu son arrivée en Europe. En France, Auchan a d’ailleurs déjà expérimenté le commerce en livestreaming via AliExpress, pour sa marque d’électronique Qilive qui a attiré plus de 18 000 participants.
Selon une étude Bazaarvoice, 57% des consommateurs français sont d’avis que les réseaux sociaux ont une influence sur leurs achats.
Le commerce social a fait une entrée spectaculaire, offrant aux marques une myriade de nouvelles fonctionnalités portées par l’innovation technologique, comme par exemple un système de réalité augmentée qui permet d’essayer un vêtement sans même sortir de chez soi.
Ainsi, les réseaux sociaux génèrent des expériences d’achat uniques pour chaque utilisateur sur la base d’un contenu dynamique qui s’affiche au meilleur moment du processus d’achat, devenant un véritable canal d’acquisition pour les entreprises de consommation.