Un an après avoir lancé ce programme de certification des marchands pour renforcer la confiance des consommateurs envers les e-commerçants aux Etats-Unis, Google l’applique au marché français. Dans une version test avec une poignée de marchands pour le moment.
Après un lancement aux Etats-Unis, le moteur lance donc son label en France, d’abord en test auprès de 5 enseignes : Spartoo.com, Shoes.fr, Maisondumonde.com, Tati.fr et Wanimo.com. Après les premiers retours, le principe sera étendu à tous les cybermarchands en 2014 (ceux qui réalisent au moins 200 commandes par mois, un chiffre susceptible d’évoluer).
Cette opération se matérialise par un badge situé en bas à droite de la page de navigation et qui, lorsque l’internaute passe dessus, ouvre un rapport avec les différentes évaluations concernant les performances du site en termes de livraison et de satisfaction par exemples.
Garantir l’achat pour le consommateur
L’objectif affiché de ce programme, que l’on peut comparer à celui de Trusted Shops, est de renforcer la confiance des internautes envers les sites marchands. Google assure d’ailleurs « apporter [son] aide pour tout problème lié à une commande sur le site d’un marchand de confiance Google – y compris, si les conditions requises sont remplies, à protéger leurs achats jusqu’à hauteur de 1000€ ».
Quel intérêt pour le e-commerçant ?
Google souligne que ce label permet de mieux valoriser le marchand à travers les données concrètes qu’il partage. L’information est alors une valeur ajoutée qui illustre la qualité offerte par le vendeur et qui rassure l’acheteur.
De façon plus pragmatique, Google promet une meilleure fidélisation de l’internaute et surtout un taux de conversion amélioré. Aux Etats-Unis, les marchands partenaires avancent des taux en amélioration de 0,1% à 9,6% et des hausses moyennes des commandes allant jusqu’à 6%.
En théorie, « Marchands de confiance » est ouvert à tous. Dans la réalité, les plus gros e-commerçants comme Amazon ou PriceMinister ne risquent pas d’y participer, puisqu’ils devraient alors partager des données avec Google.
Sources : ZDNet.fr – LSA.fr