Selon une étude menée par le World Business Research (WBR) Digital pour le compte d’arvato, la « fashion industry » donne non seulement le la en ce qui concerne les boutiques en ligne mais elle sait également s’entourer des meilleurs partenaires en termes de marketing digital et de conditionnement…
L’étude met également en évidence le potentiel international de l’e-commerce, souligne les différences selon les secteurs et fournit un panorama des tendances de l’externalisation et des solutions omnicanal.
L’importance d’une chaîne de valeur complète
Selon l’étude WBR Digital, l’industrie de la mode est beaucoup plus présente sur le web et compte beaucoup plus de sites e-commerce dans le monde que les secteurs de la beauté, des produits de grande consommation et du luxe.
« L’étude démontre que le commerce en ligne connaît une croissance exponentielle. Néanmoins, les marques devraient prendre en compte l’ensemble de la chaîne de création de valeur, y compris le fulfillment, s’ils veulent augmenter la satisfaction client et assurer un succès pérenne. Ce n’est qu’en combinant les services que l’on peut réussir à exploiter les potentiels du marché », estime Niels Weithe, directeur des activités SCM Consumer Products d’arvato.
L’externalisation, une véritable opportunité de développement
Près de la moitié des entreprises sondées travaillent avec des partenaires externes dans le domaine du commerce électronique. Là encore, le secteur de la mode se révèle être un véritable vecteur avec une part de 56 %. Les activités le plus souvent confiées à des entreprises externes sont le marketing en ligne, la création et l’exploitation des boutiques en ligne.
« Les différents secteurs analysés n’ont pas encore développé de stratégie d’externalisation. Or, l’externalisation peut contribuer à la mise en place de process efficients. Les entreprises ont ainsi une très grande marge de manœuvre pour améliorer leur efficacité sur ces points », explique Niels Weithe.
En termes de croissance, les entreprises se tournent en priorité vers les marchés américains et chinois. Cependant, interrogées sur les plans d’externalisation de leurs services e-commerce, la plupart des entreprises demeurent focalisées sur l’Europe.
« L’externalisation de la logistique B2C devrait quant à elle connaitre une croissance importante à court terme, notamment du fait des stratégies omnicanal. Le regroupement des activités B2C & B2B sous un même toit sera en effet le véritable booster d’une telle stratégie notamment pour les hauts taux de retours liés au e-commerce », souligne Bruno Leyvastre, Directeur du Développement Supply Chain Management d’arvato France.
Parallèlement, il apparaît que le marketing digital suivi par la logistique et le fulfilment requièrent le plus de support. Enfin, l’étude montre que ce sont les services clients online et offline qui sont les plus mures à une future externalisation.
[blockquote cite= »conclut Frédéric Lézy, directeur e-commerce arvato France. »]« Aujourd’hui, les marques ont acquis une plus grande maturité en e-commerce. Elles cherchent un partenaire capable de les accompagner dans leur croissance, de gérer de gros volumes tout en mutualisant les ressources, d’accompagner leur expansion internationale, et surtout, possédant une expertise e-commerce pointue. L’un des principaux challenges pour les marques est de trouver les bonnes ressources avec les compétences adéquates, notamment lors de l’ouverture de nouveaux marchés où la connaissance des habitudes de consommation locale est primordiale pour réussir. L’externalisation devient alors un accélérateur de croissance immédiat : les compétences sont immédiatement disponibles au bon endroit, ce qui permet à la marque de se concentrer sur son core business et sa stratégie de conquête »[/blockquote]
Les résultats détaillés de cette étude (en anglais) sont consultables ici
L’étude s’est particulièrement penchée sur les entreprises britanniques dans les secteurs de la beauté, de la mode, des produits de grande consommation et du luxe, le Royaume-Uni étant le leader sur ces business en ligne. 93 directeurs généraux, managers et cadres dirigeants de l’e-commerce ont pris part à l’étude qui s’est déroulée entre décembre 2014 et janvier 2015.