Selon la Fevad, 59% des e-acheteurs envisagent de faire les soldes sur Internet, soit près de 25 millions de Français. ROPO, mobile, impact de la publicité… A l’occasion du lancement de ces soldes d’hiver, une étude fait le point sur les comportements de l’e-acheteur en France.
Le coup d’envoi des soldes a été donné ce mercredi 6 janvier en France, pour une durée de six semaines et, si un peu plus de 60% des consommateurs comptent faire les magasins selon une étude récente, le e-commerce ne sera pas en reste…
L’attrait des soldes online
La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), qui a mené une enquête avec l’institut CSA, estime que 25 millions de Français devraient profiter des rabais en ligne.
Ainsi, « 59% des e-acheteurs envisagent d’effectuer leurs achats soldés sur Internet (..) Une tendance plus prononcée chez les femmes que chez les hommes (63% vs. 54%)« , écrit la fédération dans un communiqué.
Le budget devrait rester globalement stable, avec une enveloppe de 184 euros, contre 188 euros en 2015.
« Pour 65% des e-acheteurs, le budget alloué aux soldes d’hiver sur Internet sera identique à l’année dernière. Seuls 13% pensent dépenser plus qu’en 2015 alors que 22% envisagent de réduire leur budget cette année« , indique la Fevad. La baisse est sensible sur deux ans, avec vingt euros alloués en moins en moyenne…
Prix et gain de temps
Pourquoi acheter sur Internet plutôt que dans les points de vente physique ? 58% des e-acheteurs évoquent en premier lieu le prix (71% chez les 18-24 ans), 54% le gain de temps/le fait de ne pas avoir à se déplacer (54%), et enfin 51% la volonté d’éviter la foule des magasins.
La mode est le premier poste de dépense envisagé pour les soldes sur Internet : 83% des e-acheteurs ont l’intention d’acheter au moins un produit d’habillement, accessoire, ou paire de chaussures.
Des soldes toujours plus mobile
Si 79% des e-acheteurs prévoient de préparer ou effectuer leurs achats sur leur écran d’ordinateur (75% en 2015),les usages sur smartphones et tablettes se développent : 38% des acheteurs utiliseront leur smartphone (+8 points en un an) et 37% leur tablette (+3 points).
Une tendance extrêmement marquée chez les jeunes : 53% des 18-24 ans et 54% des 25-34 ans envisagent de préparer les soldes ou faire des achats soldés via leur smartphone.
Le comportement de l’e-acheteur en période de soldes
A l’occasion du lancement de ces soldes hivernales 2016, Eulerian Technologies et CCM Benchmark ont souhaité faire le point sur les comportements de l’e-acheteur français.
Les points à retenir :
- Le ROPO devient la norme : les internautes sont 67% à s’informer une première fois en ligne avant de franchir les portes des magasins.
- 1/4 des femmes utilisent un équipement mobile en phase de recherche, contre 1/5 des hommes. L’ordinateur reste au final le canal le plus utilisé pour la mise en panier l’achat.
- 56% des internautes préfèrent se faire livrer à domicile et 32% en point relais. Quoi qu’il arrive, les frais de livraison constituent un frein important à l’achat en ligne. Ainsi, 42% des e-consommateurs abandonnent leur panier si la livraison est payante et 36% n’acceptent de payer des frais de livraison que s’ils n’excèdent pas 5% du montant de la commande.
Concernant la publicité et la communication, les conclusions de l’étude sont les suivantes :
- Les internautes sont plus attentifs à la publicité le soir, sauf les seniors (plus attentifs le matin).
- La TV est le vecteur N°1 de publicité offline (devant la radio).
- Le PC est le vecteur N°1 de publicité online (devant le mobile).
- L’email est le levier publicitaire le plus efficace : 33% des internautes déclarent avoir acheté un produit après l’avoir vu dans un email envoyé par la marque.
- Les moins de 35 ans sont davantage attentifs à la publicité en ligne, notamment sur les réseaux sociaux qui est le deuxième levier publicitaire le plus important chez les jeunes.
- Les internautes sont particulièrement demandeurs d’offres personnalisées.
- Ils sont globalement satisfaits de la fréquence de réception des offres promotionnelles (70%), mais considèrent que les secteurs Mode, Banque & Assurance et Télécom sont trop agressifs.
Tous les chiffres en infographie: