Le e-commerce est un secteur porteur qui permet encore aujourd’hui de bâtir de véritables empires commerciaux à partir de (presque) rien. Mais encore faut-il savoir mettre en scène son business (et sa réussite) pour en tirer un maximum de profit.
Retour sur une success story du e-commerce qui est presque devenue un cas d’école…
L’incroyable succès de Sophia Amoruso et de son e-boutique Nasty Gal
C’est l’histoire d’une success story comme l’Amérique en raffole.
C’est l’histoire d’une fille qui a abandonné l’école à 17 ans, a vécu de petits boulots mais aussi de petits larcins et qui finalement décide de courir les puces de San Francisco pour trouver et revendre des vêtements, des « trésors insoupçonnés » comme elle le dit elle-même.
C’est ainsi que Sophia Amoruso va se lancer dans le e-commerce, en revendant d’abord sur eBay des vêtements trouvés dans les fripes californiennes puis en lançant sa propre e-boutique nastygal.com.
À ce moment-là, elle ne le sait pas encore, mais elle vient de poser les premières pierres d’un véritable empire, qui va l’amener à devenir celle que l’on appelle « la reine du e-commerce ».
De eBay à sa propre e-boutique
C’est donc grâce à eBay que tout a réellement commencé pour Sophia Amoruso. Nous sommes alors en 2004, la jeune fille occupe un poste dans l’équipe qui gère la sécurité de l’université des Arts de San Francisco.
Pour arrondir ses fins de mois, elles décident de faire le tour des puces de la région et de vendre ses trouvailles sur eBay. C’est ainsi par exemple qu’elle affirme avoir trouvé une veste Chanel qu’elle a payé 8 dollars et l’avoir revendue 1000 dollars.
Les affaires vont très vite marcher et eBay ne lui suffit plus. Elle ouvre alors son propre site e-commerce, comme il est très simple d’en ouvrir aujourd’hui via des hébergeurs comme 1&1.
C’est ainsi qu’en 2006, sa boutique Nasty Gal voit le jour…
Le succès fulgurant de Nasty Gal
Les versions sur la création de cette e-boutique divergent, certains disent que les commentaires désobligeants sur eBay ont poussé Sophia Amoruso à créer sa propre boutique, que la jeune fille a été exclue du site pour avoir enfreint les règles ou encore que le nombre importants de clients l’ont poussé à avoir sa propre plateforme.
Tout cela fait partie du mythe, le fait est que, dès sa première année, Nasty Gal va revendiquer 60 000 clients.
Le succès ne fait que grandir et, en 2009, Sophia Amoruso annonce avoir enregistré une croissance de 700% par rapport à l’année précédente.
Nasty Gal ne se contente plus de vendre des pièces vintage chinées, la boutique se met à vendre des produits de petits créateurs puis finalement des vêtements dessinés par Amoruso elle-même.
Nasty Gal devient alors une marque à part entière.
Le récit d’une success story
Une success story doit être mis en scène pour qu’elle prenne forme et sens auprès du grand public et cela, Sophia Amoruso, en vraie femme d’affaires, l’a bien compris.
C’est ainsi que la jeune femme publie en 2014 son autobiographie appelée #GirlBoss, dans laquelle elle revient en détails sur son parcours et sur son ascension fulgurante.
Cette autobiographie va devenir un best-seller et attirer l’œil de Kay Cannon (productrice de la série New Girl) et Charlize Theron.
Les deux femmes décident de contacter Sophia Amoruso et lui proposent de créer une série à partir de son histoire. Cette série est désormais disponible sur Netflix.
Romancée ou non, l’histoire de Sophia Amoruso et de son e-boutique Nasty Gal reste la preuve que de bonnes idées et une bonne gestion d’une e-boutique peuvent encore amener à connaitre très vite un vif succès auprès d’un large public, la magie du e-commerce !
