Connect with us

Vous cherchez quelque chose en particulier ?

Digital

Le capital-risque plus frileux envers les start-up en 2013

Le capital-risque devrait légèrement mieux se porter cette année qu’en 2012. Mais les investisseurs devraient davantage favoriser les projets avancés, jugés plus sûrs, au détriment des start-up.

Le capital-risque devrait légèrement mieux se porter cette année qu’en 2012. Mais les investisseurs devraient davantage favoriser les projets avancés, jugés plus sûrs, au détriment des start-up.

 

Les investissements en capital-risque ont souffert en 2012, affectés par l’incertitude sur l’économie mondiale. Selon le baromètre annuel du cabinet d’audit Ernst & Young, ceux-ci ont reculé de 20% pour atteindre 41,5 milliards de dollars. Le nombre de tours de table à lui aussi décliné, de 8%, légèrement sous la barre des 5 000.

« 2012 fut une année difficile pour le capital-risque au niveau mondial et le marché a connu une consolidation avec la réduction du nombre d’investisseurs actifs. Malgré tout, nous avons bon espoir de voir la tendance s’inverser en 2013 », entrevoit Franck Sebag, associé chez Ernst & Young. Selon lui, les conditions économiques vont se stabiliser, menant à un retour à la confiance des investisseurs.

Si le cabinet anticipe un « accroissement de l’appétence au risque », les investisseurs en capital-risque privilégieront en 2013 les projets en phase avancée. N’en déplaise aux start-up en manque de financements. De manière plus prononcée qu’en 2012, les business angels devront intervenir « pour combler les lacunes laissées par le capital-risque aux étapes de création ».

Franck Sebag confirme cette tendance, constatant « des signes de déplacement des fonds vers des sociétés perçues comme présentant des risques plus modérés ». Selon lui, Les investisseurs se détournent peu à peu des médias sociaux au profit de « projets présentant des profits de rentabilité déjà avérée ». Pour relancer la machine, le cabinet compte sur une accélération du nombre de sorties du capital.

 

Aux États-Unis, le capital-risque a reculé de 15% en 2012, tout juste sous les 30 milliards de dollars investis. Cette année, « les conditions de sortie seront déterminantes pour les perspectives d’évolution du secteur », estime Franck Sebag. Côté européen, où ces investissements ont chuté de 16% à 5,7 milliards de dollars, les entrepreneurs sont confrontés à un marché à deux vitesses.

L’an passé, les investissements « later-stage », soit à destination de sociétés présentant un chiffre d’affaires, ont atteint 74% du total, contre 68% en 2011. Dans le même temps, les financements « early-stage », soit à l’étape de développement du produit, ont chuté à 18%, contre 21% l’année d’avant.

Et les perspectives ne sont guère encourageantes. Pour l’analyste d’Ernst & Young, « avec une croissance européenne appelée à demeurer très faible et une tendance à des réglementations plus strictes, on peut s’attendre à ce que la contraction des investissements de capital-risque perdure dans cette zone ».

Source: Clubic.com

e-Commerce

58% des acheteurs placent aujourd'hui le rapport qualité-prix en tête de leurs priorités.

Avis d'expert

L’IA démocratise-t-elle réellement l’accès au savoir et au pouvoir, ou creuse-t-elle davantage les inégalités ?

# A lire aussi ...

Avis d'expert

L’émergence de startups spécialisées dans l’intelligence artificielle, levant des fonds colossaux dès leurs premières phases de financement, suscite autant d’admiration que de scepticisme. Des...

Insights

Avec quelques 14 milliards de dollars levés depuis sa création, OpenAI intègre le podium des licornes les plus valorisées au monde.

Insights

Parmi les nouvelles startups valorisées à plus d'un milliard de dollars en 2023, une sur cinq est liée à l'intelligence artificielle...

Avis d'expert

Lancer une startup, c’est orchestrer un ballet délicat entre la technologie et le marketing, une danse où chaque pas compte pour atteindre l’équilibre parfait....

Publicité