Selon les prévisions, 15% des foyers d’Europe de l’Ouest pourraient disposer d’une enceinte connectée en 2022.
Afin de dessiner le profil type des utilisateurs des assistants vocaux, La Poste vient de mener une étude avec Isoskèle auprès de 2 500 Français. L’objectif ? Comprendre les usages de cet outil, la fréquence d’utilisation, les lieux et type d’utilisation.
La Poste s’est également intéressée à la perception de ceux qui n’utilisent pas ces assistants et aux craintes qu’ils peuvent avoir.
Un allié au quotidien pour les jeunes urbains, et pas que !
Le constat est clair : plus d’un Français sur 2 utilise un assistant vocal et 77% d’entre eux considèrent que l’assistant vocal améliore leur quotidien.
Cet usage est majoritairement à domicile (84%) et ce pourcentage atteint 91% pour les 65 ans et plus.
Les usages extérieurs, dans les lieux publics, sont peu répandus. En effet, 38% des interrogés l’utilise en voiture, 18% dans la rue et 6% dans les transports en commun.
Mais alors qui sont ces utilisateurs ? Si l’âge moyen des utilisateurs est de 44 ans, la majorité des consommateurs d’assistants vocaux (27% des Français) ont entre 35 et 49 ans et 39% ont plus de 50 ans.
Alors que les idées reçues nous laisseraient penser que ce sont surtout les plus jeunes qui utilisent ces outils, finalement cette technologie séduit toutes les générations !
Concernant la localisation des afficionados de l’assistant vocal : sans surprise, plus de la moitié de ces utilisateurs vivent en zone urbaine dans des agglomérations de 100 000 habitants de plus. La région Ile de France représente 20% des utilisateurs.
Pour se connecter à un assistant vocal, les Français utilisent en moyenne 1,5 appareil que ce soit un smartphone (76%), une enceinte connectée (23%), un ordinateur (22%), une tablette (16%) ou encore une TV, un GPS ou une montre connectée (7%).
Une utilisation quotidienne pour 1/3 des Français
36% des personnes interrogées utilisent un assistant vocal au moins 1 fois par jour. Seulement 24% des 65 ans et plus en font une utilisation quotidienne.
Concernant les usages, 7% seulement s’en servent aujourd’hui pour réaliser des achats. Les hommes semblent être les plus sensibles à ce moyen de paiement puisqu’ils représentent 65% de ces acheteurs. Notamment ceux d’au moins 65 ans (24%).
Les utilisateurs privilégient la recherche d’informations, l’écoute de musique et les fonctions téléphoniques (appels, SMS…) ou pour regarder la TV, mettre le réveil, le minuteur…
La voix notre nouvel assistant au quotidien ?
Et si la voix devenait notre nouvel assistant au quotidien ? 78% des personnes interrogées pensent qu’à l’avenir on utilisera davantage notre voix pour gérer notre quotidien.
De plus, selon les situations, ces assistants peuvent changer le quotidien de certains. En effet, 86% des personnes interrogés sont d’accord avec le fait que les assistants vocaux sont très pratiques pour les personnes à mobilité réduite.
Enfin, 25% pensent que les assistants vocaux vont progressivement remplacer les sites de e-commerce.
Nathalie D’Isanto, Directrice du courrier publicitaire pour La Poste, branche Services-Courrier-Colis, commente :
« La voix est un outil en développement qui permet de capter un nouveau public et de proposer de nouvelles fonctionnalités.
Prenons l’exemple d’un peintre qui doit téléphoner ou passer une commande pendant son travail : la voix lui permet de gagner des précieuses minutes. Cet outil devient un allié essentiel de notre quotidien, personnel comme professionnel !
Fort de ce constat, La Poste a développé une offre dédiée aux annonceurs : il s’agit d’un catalogue vocal qui permet aux utilisateurs de passer commande par la voix. »
L’assistant vocal : un avenir certain !
Plus des ¾ des utilisateurs d’assistants vocaux considèrent qu’ils améliorent leur quotidien…même si, encore aujourd’hui, tous ne sont complètement sereins lors de l’utilisation d’un assistant vocal :
55% des Français ont des craintes lorsqu’ils utilisent ces assistants vocaux notamment concernant la gestion de leurs données personnelles (32%).
Etonnamment, cette crainte est moins présente chez les 65 ans et plus puisqu’ils ne sont que 44% à se méfier de cet outil.
Méthodologie
Etude réalisée par le pôle Enquêtes d’Isoskèle, auprès d’un échantillon de 2.500 Français âgés de 18 ans ou plus, du vendredi 2 au mercredi 7 avril 2021.