La tendance semble être à l’optimisme chez les responsables marketing. Selon le dernier baromètre du CMIT, 75 % des marketeur sont satisfaits de leur vie professionnelle et leur moral s’améliore ou se stabilise pour 61% d’entre eux…
Le Club des Directeurs marketing et communication de l’ IT (CMIT) et le site Humeurs-Marketing.fr publient la deuxième édition de leur baromètre « Le moral des responsables marketing« .
Principaux résultats :
- En 6 mois, le moral des marketeurs s’est amélioré pour 21% des répondants, et stabilisé pour près de 40% d’entre eux.
- 75% sont contents de leur vie au travail et de leur environnement.
- 70% environ sont enthousiastes quant aux produits et services dont ils assurent la promotion ainsi qu’aux marchés (53%) sur lesquels ils interviennent.
- Les valeurs de l’entreprise ainsi que sa stratégie sont plébiscitées à hauteur de 50%.
- 75% sont motivés par leurs collègues et 70% par leur manager, collaborateurs et prestataires.
» Le métier « marketing » fait sa révolution, il devient plus scientifique, plus programmatique qu’avant, plus riche, un atout pour la transformation des entreprises, un métier au cœur de la stratégie des marques « , commente Denis Garo, Vice – président du CMIT.
« C’est pourquoi garder le moral est important. Rien de tel qu’une relation de confiance pour inciter les salariés à s’engager et accroître la compétitivité. Pour susciter l’engagement de leurs employés, les dirigeants ont plus que jamais tout intérêt à faire régner un climat de sérénité, d’éthique et de bien-être « .
Petit bémol, le distingo hommes/femmes est important au sein du panel. On note que le moral des femmes est plus sensible au style de management de leur chef.
« La vie au travail est un facteur clé qui conditionne la motivation du marketeur. D’ailleurs, ce constat est très lié avec notre actualité et notre société morose (…) « , note François Gravet, consultant en stratégie marketing.
» Les marketeurs recherchent des entreprises dynamiques qui sont transparentes et où il fait bon vivre mais il semble par contre que cet environnement ait produit des conditions de travail plus favorables à l’épanouissement des marketeurs au détriment de leurs collègues de la gente féminine.Peut-être celles-ci goûtent moins aux joies des soirées « pizzas baby-foot innovation » et hackathons divers et variés, se rappelant que la vie continue également en-dehors de l’entreprise … «