Digital Marketing One to One, rendez-vous d’affaires dédié au marketing digital, a sondé un panel de décideurs marketing pour connaître les freins et moteurs qu’ils rencontrent au quotidien dans la digitalisation de leurs entreprises. Retour sur ces résultats…
Lors de la seconde édition du rendez-vous d’affaires Digital Marketing One to One qui s’est tenu les 4 et 5 juin à Biarritz, la transformation numérique des entreprises et les stratégies qui fonctionnent étaient au coeur des discussions.
La question de la nécessité de la transformation digitale des entreprises ne se pose plus et se place désormais au cœur des réflexions des comités de direction comme priorité stratégique dans tous les secteurs et les fonctions.
Quand on parle de transformation digitale, cela implique énormément de changements : produits, services, relations clients, data management, gestion des collaborateurs et organisation. La transformation digitale est donc un défi très complexe à relever, et ce dans un temps très court compte tenu de l’enjeu concurrentiel et des cycles technologiques qui se raccourcissent.
Digital Marketing One to One a sondé un panel de décideurs marketing, tous présents sur l’événement, pour connaitre les freins et moteurs qu’ils rencontrent au quotidien dans la digitalisation de leurs entreprises.
Indentification des moteurs et des freins
Pour 82% des répondants, le client final est le moteur principal à la digitalisation de l’entreprise. Par ailleurs, 65% des sondés pensent qu’il s’agit de la volonté du head management.
De façon logique, les freins liés aux outils (57%), aux hommes (54%) et à la compréhension des usages (46%) sont majoritaires.
Il s’agit là d’un triptyque révélateur de la complexité de la digitalisation d’une entreprise.
De plus, si l’on compare le fait que la volonté du head management n’arrive qu’en troisième position des moteurs pour les répondants, cela démontre qu’il y a encore un réel travail à faire sur la compréhension des enjeux pour les directions d’entreprise.
De même, une réflexion se doit d’être posée concernant la politique de recrutement et de formation.
En effet, la digitalisation passe également par la connaissance, celle des outils disponibles mais aussi de la stratégie décidée. On remarque d’ailleurs que pour 36% des sondés, la politique de formation est un des freins et que les modes de collaboration sont perçus de la même manière pour 38% d’entre eux.
Les résultats dans le détail :
Eléments décisifs
Pour 63% des répondants, une stratégie formalisée reste l’élément décisif pour la digitalisation d’une entreprise, suivi de près par un leadership identifié pour 60% des interrogés. Cela marque clairement que les équipes ont besoin de faits concrets et d’un management dédié pour ce genre d’opération.
Mais quels sont les éléments déjà mis en place ?
Les piliers principaux, mis en place dans les entreprises de 60% des répondants, sont : un leadership identifié et un travail collaboratif avec des experts/fournisseurs/start-up plus avancées.
A noter que moins de la moitié des entreprises ont une ligne budgétaire identifiée, l’accélération des mutations ont contraint les entreprises à s’adapter, mais sont-elles prêtes à investir ?
Ce qu’il est important de retenir au travers de cette étude, c’est qu’un head management clairement identifié, couplé à des politiques de recrutement, de formation et une stratégie définie restent les éléments décisifs pour la réussite d’un virage digitale au sein des entreprises. Même si la nécessité d’une telle stratégie ne se pose plus, il reste cependant des efforts à fournir en termes d’informations, de formation et d’investissement.
Méthodologie
Sondage GoudLink/MRCC auprès de décideurs en matière de marketing digital au sein de leur entreprise. Des décideurs experts identifiés comme participants potentiels à Digital Marketing One to One et donc impliqué dans le digital. Les résultats de cette étude sont fondés sur une base de 120 répondants entre le 19 et le 28 mai 2015.