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Avis d'expert

Le collaboratif a-t-il un avenir en entreprise ?

Alors que le marché des solutions collaboratives n’a jamais été aussi fleurissant, les outils les plus plébiscités en entreprise n’ont pas évolué depuis 10 ans : courriels, sms et réunions sont toujours dans le top 3. Les nouveaux venus vont-ils changer la donne ?

 

 

 

Une tribune de Marc Trilling, Président Fondateur du Cabinet SAEGUS

 

 

 

Digital recherche entreprise collaborative

Un peu comme l’agilité plus récemment, le Collaboratif est devenu un lieu commun.
Quel dirigeant oserait dire que son entreprise ne doit être pas agile ou collaborative ?
Mais quelle entreprise l’est réellement ?

D’autant que face à la nécessaire renaissance digitale des entreprises, la culture collaborative se pose en pré-requis indispensable. Souvent abordée par l’axe client uniquement, cette renaissance digitale doit néanmoins s’appréhender aussi en interne (par l’engagement des salariés) pour un changement de culture interne durable, et être collaboratif est sans aucun doute le premier pas.

Etre digital, collaboratif et vite !

 

Les éditeurs ne manquent pas de proposition et pourtant…

Bien sûr les éditeurs ont bien su appréhender cette manne et l’offre est pléthorique : intranets, espaces de partage, communautés de pratique ou d’intérêt, réseau social d’entreprise, pour les salariés, les clients, les fournisseurs…

Les propositions ne manquent pas pour outiller une démarche, même si les experts s’accordent – à juste titre – à rappeler que les outils ne font pas la démarche.

D’autant que l’histoire récente leur donne tout à fait raison. Depuis plus de 10 ans, les « outils » collaboratifs les plus plébiscités en entreprise sont les mêmes : réunions, sms, e-mails. Et pourtant il s’en est passé des choses en 10 ans ! Alors pourquoi si peu de changements en entreprise ?

 

Le collaboratif : avant tout une culture, pas si simple à appréhender

Prenons l’exemple des réseaux sociaux d’entreprise et leur pénétration encore assez faible dans les grandes entreprises. Les promesses étaient – et restent – intéressantes : dé-siloter l’entreprise, capter les idées, libérer l’entrepreneuriat, optimiser la productivité (encore)…

Alors pourquoi si peu de succès ? Les raisons sont nombreuses, mais on pourrait les résumer de deux façons.

D’abord penser le réseau social d’entreprise comme Facebook – ou autre médias sociaux publics – est une erreur. Les usages professionnels (organisation de réunions, partage de contenus professionnels, capitalisation des connaissances…) ne sont pas les mêmes, à moins que l’on souhaite uniquement partager des petites annonces ou des photos non professionnelles.

Enfin, penser une telle plateforme en self-service (« ça marche tout seul ») en allouant l’essentiel des coûts à la technologie est le deuxième gros écueil.

Adopter de nouveaux usages, c’est apprendre à faire différemment, quand ce n’est pas changer simplement de culture : il n’y a pas de raccourcis, c’est long, fastidieux, et oui… un peu coûteux.

 

Les nouveaux venus, vont-ils changer la donne ?

Saegus a dévoilé, en avril 2016, sa première étude sur les solutions de collaboration instantanée.

L’objectif n’était pas de savoir quel est le meilleur outil : une solution dépend nécessairement des usages, du contexte, du besoin et d’une flopée d’autres facteurs spécifiques aux entreprises et à ses collaborateurs. Ce qui est intéressant, en revanche, c’est de saisir le ressenti menant à l’amélioration de l’expérience utilisateur, strictement indispensable dans un contexte d’optimisation des échanges et d’adoption des processus.

L’étude a ainsi eu à cœur de s’attarder sur quatre solutions qui ont inspiré et/ ou surpris les consultants : tandis que Slack soulève beaucoup d’attention avec ses impressionnantes levées de fond, HipChat intègre la suite d’outils Atlassian pour la gestion de projet et de partage de connaissances. Et quand le Français – et entreprise libérée – TalkSpirit édite un réseau social en SaaS pour les entreprises, Symphony propose une solution cryptée hautement sécurisée construite sur le même modèle que celles de Bloomberg et Reuters, outil indispensable à quiconque travaille sur les marchés financiers, mais pour un coût bien moindre…

 

Quelles perspectives pour les solutions de communication instantanée ?

Si ce marché est encore tout jeune (et même s’il n’est pas sans rappeler les anciens IRC), il va sans aucun doute attirer les convoitises des plus grands éditeurs du collaboratif. Car il bénéficie d’une confiance indéniable des utilisateurs des entreprises les plus influentes : quand on voit que Symphony est suivie par les grandes banques mondiales et par Google, ou qu’une société comme Slack, qui a tout juste deux ans, est valorisée près de quatre milliards de dollars, on peut en effet promettre au secteur de belles perspectives.

Si ces solutions connaissent un tel succès, c’est à coup sûr en raison de leur extrême simplicité d’utilisation. Celle d’un SMS, que l’on commence à rédiger sur son ordinateur, dont on poursuit la rédaction sur sa tablette et qu’on envoie finalement depuis son ordinateur.

Ajoutons à cette simplicité enfantine la possibilité de réduire l’envoi de mails, de créer des espaces privés en connectant des applications métier, et leur capacité à optimiser les échanges et les processus devient une évidence. La courbe d’apprentissage de ces nouveaux usages est rapide et l’expérience utilisateur s’avère rapidement positive.

Certes, il y a un revers à cette reluisante médaille, avec un trop faible recul pour bénéficier d’un retour sur l’accentuation des risques psychosociaux en entreprise : l’ubiquité et l’impératif d’instantanéité doivent donc être étudiés de plus près, et intégrés dans la réflexion des créateurs de ces applications comme de celle de leurs utilisateurs.

Demain, gageons que la concentration sera de mise, comme il est d’usage pour les plus petits acteurs ne présentant pas assez rapidement une taille critique. L’investissement en recherche et développement et la mise en place de partenariats resteront certes incontournables et nécessaires, mais plus autant que la rapidité d’exécution.

Là où une « app market »  bien fournie était hier un impératif, il faut aujourd’hui compter avec la mise en place de “bots” (ces petits robots-logiciels capables de comprendre le langage écrit). Ce sont eux qui permettront leur intégration et leur communication avec les applications métier de l’entreprise, à la manière d’un hub unique de communication, le Saint Graal pour s’assurer d’une place pérenne au cœur des si convoitées grandes entreprises.

Pour découvrir les résultats de l’étude : suivez ce lien …

 

 

A propos de Marc Trilling
Diplômé de l’ESCP Europe, Marc a débuté sa carrière chez Andersen/Ernst & Young ou il a participé au développement des premières offres autour des outils collaboratifs et du Knowledge Management. Quelques années plus tard, il rejoint Accenture au sein de l’équipe «Information Management » afin d’aider les clients à déployer leur stratégie de gestion de l’information.

C’est en 2009, qu’il rejoint Logica Business Consulting en tant que Manager, d’abord pour développer les offres Knowledge Management et collaboratives de l’entité ECM (Enterprise Content Manager) puis en tant Partner du cabinet conseil pour diriger l’entité « Digital & Social Interaction ». En 2014, il fonde Saegus.

 

A propos de Saegus
Saegus est un jeune cabinet conseil dont la particularité première est de conseiller… sans slides !
En moins de 2 ans, la jeune pousse atypique sur son secteur est passée de 3 à 30 collaborateurs et son carnet de commande déborde.

30% de ses ressources sont dédiées à l’innovation continue : Saegus imagine et crée de nouveaux produits, de nouvelles applications, de nouveaux concepts. Pas d’horaires, pas de dress code : en dehors de leur mission, les talents du cabinet travaillent comme et quand ils le souhaitent. Une plateforme de formation est disponible de façon illimitée, pro ou perso, chacun peut se former sur ce qu’il souhaite et quand il le souhaite

Le cabinet compte déjà au nombre de ses clients de grandes entreprises telles que EDF, Faurecia, Sodexo, Société Générale, Unéo, Manutan, Accor, L’Oréal, Alcatel.
www.saegus.com

 

 

Tribune réalisée et sponsorisée par Saegus

 

 

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